POUR CE POLYCRÉTIN.
mardi 14 août 2012
Cent jours
Cent jours au pouvoir, voilà un symbole à triturer dans tous les sens. On y verra la durée supposée d’un état de grâce, l’application de théories managériales sur la prise du pouvoir en entreprise. Ou le temps nécessaire pour conduire à Waterloo un empereur sur le retour.
De quoi gloser avec une certaine légitimité, car c’est François Hollande lui-même qui, en avril dernier, a promulgué son agenda du changement. Avec des projets datés sur les trois premiers mois, l’examen des promesses tenues ou pas est limpide. Il suffit de cocher les cases. Stylo en main, sa majorité souligne donc son action sur le pouvoir d’achat, de l’encadrement des loyers à l’allocation de rentrée revalorisée. L’opposition fait une croix sur la politique étrangère, dénonçant son « immobilisme » sur la crise syrienne où chaque jour qui passe agrandit les cimetières. Et chaque camp oublie quelques cases. Le PS passe au blanc la promesse de bloquer le prix des carburants. Et l’UMP feint de ne pas voir que toute la diplomatie mondiale a failli jusqu’alors en Syrie.
De ce jeu, les Français ne sont pas dupes. Dans un récent sondage, ils créditent notre président d’un « bien mais peut mieux faire ». Il reste un peu plus de 1 700 jours pour cela.
POUR CE POLYCRÉTIN.
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