TOUT EST DIT

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dimanche 29 juillet 2012

Argent des riches, paradis fiscaux... ce mythe du trésor caché que les socialistes finissent toujours par raviver

Il y aurait-il un intérêt idéologique à véhiculer le mythe d’un pactole caché dans les paradis fiscaux ?
Quand j’etais jeune, j’avais un prof de maths fantastique, il s’appelait Monsieur Marin (Il nous parlait de maisons en T). C’est lui qui m’a donné le goût de la connaissance logique. Il racontait, pour stimuler l’esprit critique et la pensée logique l’histoire suivante : nous sommes suivis d’une multitude de petits bonshommes verts, qui avaient la capacité, le don de devenir instantanément invisibles dès qu’un regard se posait sur eux. Ils existaient, mais ils étaient invisibles. Par construction et définition, invisibles.
Comment prouver qu’ils existaient ? Comment prouver qu’ils n’existaient pas ? Tournez le problème dans tous les sens, comme vous le voulez, le problème est par construction insoluble. Pourtant disait-il, il y a une solution. Cette solution consiste à remonter l’Histoire de cette croyance, voir son origine, voir qui la colportait, qui avait intérêt à la propager.
Les petits bonshommes verts, c’est comme l’argent invisible.
Personne, rigoureusement personne ne peut voir ce qui ne se voit pas, mais tout le monde peut comprendre l’intérêt idéologique qu’il y a à véhiculer le mythe d’un trésor caché, à découvrir, dans lequel puiser et à partir duquel tous les problèmes seraient résolus.
Le mythe du trésor caché est un mythe socialiste, dirigiste dont la fonction est de détourner l’attention et de désigner des boucs émissaires faciles.
Si l’on n’y prend garde, on retombe dans la grande mystification de la Seconde guerre mondiale qui a consisté, pour sauver le capitalisme menacé par la grande crise des années 30 et la montée du bolchevisme,  à désigner des boucs émissaires, à les stigmatiser d’autant plus facilement qu’ils s’y prêtaient par leur penchant pour le commerce de l’argent.
Ce fut une opération ignoble montée de toutes pièces, comme le montrent les études historiques incontestables et incontestées sur l’origine de la propagande anti juive, le Protocole des Sages de Sion, la diffusion sponsorisée des pamphlets anti juifs.
Ainsi il est prouvé le rôle de Henry Ford dans le montage du Protocole des Sages de Sion, dans la diffusion de ce même protocole. Le même Henry Ford qui, on le sait peu, a financé le génial Luis Ferdinand Céline.
Cette mystification historique dans laquelle beaucoup de gens de bonne volonté se sont fait piéger a fait les ravages que l’on sait.
Le comble est que lorsque le danger de bouleversement social a été écarté, les mêmes qui avaient financé la montée du nazisme et la haine anti juifs, ont retourné leurs casaques ; ils ont été les premiers à condamner ceux qui leur avaient si bien servi.

Les partisans du gouvernement mondial, les responsables du FMI, les agences internationales ne sont pas innocentes dans la crise. N’est-ce pas la scandaleuse Christine Lagarde, raillée pour ses sacs Vuitton au sein même du FMI- voir la lettre du récent démissionnaire de cette organisation-, n’est ce pas la scandaleuse Christine Lagarde qui a insulté les Grecs sous prétexte de fraude fiscale disant qu’ils étaient méprisables et méritaient moins de commisération que les pauvres d’Afrique? La même Lagarde qui vit dans un paradis fiscal, salaire et frais scandaleux non taxés, à l’abri des regards indiscrets.
Détourner l’attention, désigner des boucs émissaires est un jeu ignoble commun aussi  bien à la fausse droite qu’aux socialistes et aux partisans du gouvernement mondial type Orwell 1984. Je suis au-dessus, je ne veux voir qu’une seule tète, et encore baissée. Voilà leur crédo.
Et pour le renforcer, on jette en pâture ce que l’on croit être des abstractions, alors qu’en réalité ce que l’on fait c’est attiser les haines sociales concrètes. Car le peuple est prompt à faire des amalgames… et c’est ce que l’on espère en secret. Montrer du doigt, démoniser, déconsidérer. Ce fut il y a quelques jours la stratégie de Montebourg. C’est en Suisse la stratégie constante de gens comme Ziegler.
Un travail colossal a été fait sur ces questions par une historienne de Nanterre, elle déconstruit tous ces subterfuges à partir de la documentation écrite, incontestable déposée dans les archives nationales françaises. Bien entendu cette historienne est tricarde partout, non publiée.
Nous ne sommes pas, vous le savez ce que l’on appelle conspirationnistes. Nous ne croyons pas à des complots, conscients, ourdis par des intérêts non avouable, mais nous disons qu’objectivement, tout se passe comme si pour défendre des intérêts et des privilèges communs, certains groupes sociaux se comportaient de façon concertée. Ils partagent les mêmes idées, reçoivent les mêmes soi-disant études de la part des think tanks. C’est une communauté d’intérêts, de culture, de relations qui fait qu’il y a des convergences objectives. Le bon sens conduit à constater ces convergences et le mythe du grand trésor de la fraude fiscale fait partie de ces convergences. Expliquer cet aspect comme nous le faisons n’équivaut ni à nier la fraude fiscale, ni à l’excuser. Nous faisons ce que nous faisons toujours, c’est-à-dire nous nous interrogeons sur ce qui pousse les gens à parler, à affirmer, à publier. La communication n’est jamais innocente. 
Vous avez remarqué, nous ne rentrons jamais,  dans nos écrits dans ce débat. Y pénétrer c’est déjà se faire polluer, lui donner accréditation. Nous tenons un cap que nous répétons souvent, ne trichez pas, adaptez-vous dans le cadre des règles du jeu fixées par les plus forts du moment. Ils disposent de la machine à broyer.

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