Alain Juppé, lui, a mordu à pleines dents dans la pomme de la discorde avec la guerre des chefs à l'UMP. En jouant à l'arbitre entre Fillon et Copé, il joue à affaiblir les deux, en attendant la vraie bataille, celle d'une primaire. Mais personne n'est dupe, s'il prend la tête du parti, il tombera le masque pour se montrer candidat en 2017. Saurez-vous être maître de votre destin?
Quant à Jean-Luc Mélenchon, il continue à pratiquer l'invective contre L'Express, nous traitant notamment de fascistes. Nous ne tombons pas dans le piège de sa double stratégie. D'abord, le peuple contre les élites, donc les médias? C'est un compliment. Ensuite, la provocation. Mais c'est vous, le chef du Front de gauche, qui êtes le faux courageux, aboyant sans oser mordre. C'est le Premier ministre qui le dit: vous êtes allé dans une circonscription de gauche, combat facile contre Marine Le Pen. Il y a en vous un républicain qu'on veut revoir, mais depuis plusieurs mois, le démagogue et populiste l'a bâillonné.
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