Nicolas Sarkozy fut surnommé « l’Américain », et ce n’était certes pas un compliment. C’est qu’il aimait outre-Atlantique ce que nous aimons détester : une relation décomplexée à l’argent, un mépris du rang, une franchise brutale moquant des siècles de bienséance aristocratique puis républicaine – en résumé, les États-Unis selon George Bush junior. En revanche, nul n’imaginerait traiter François Hollande d’Américain. Et pourtant, notre Président a aussi son modèle américain : Franklin Delano Roosevelt, le président qui affronta la terrible crise de 1929 en redistribuant les cartes par un New Deal, une « nouvelle donne »… La crise actuelle est à l’évidence de la même gravité, et elle exige des révisions également déchirantes. Notre Président et ses collègues seront-ils à la hauteur ? C’est une autre question. Mais comme en 1929, ne nous y trompons pas, il y va de la guerre et de la paix.
samedi 19 mai 2012
Américain
Nicolas Sarkozy fut surnommé « l’Américain », et ce n’était certes pas un compliment. C’est qu’il aimait outre-Atlantique ce que nous aimons détester : une relation décomplexée à l’argent, un mépris du rang, une franchise brutale moquant des siècles de bienséance aristocratique puis républicaine – en résumé, les États-Unis selon George Bush junior. En revanche, nul n’imaginerait traiter François Hollande d’Américain. Et pourtant, notre Président a aussi son modèle américain : Franklin Delano Roosevelt, le président qui affronta la terrible crise de 1929 en redistribuant les cartes par un New Deal, une « nouvelle donne »… La crise actuelle est à l’évidence de la même gravité, et elle exige des révisions également déchirantes. Notre Président et ses collègues seront-ils à la hauteur ? C’est une autre question. Mais comme en 1929, ne nous y trompons pas, il y va de la guerre et de la paix.
Nicolas Sarkozy fut surnommé « l’Américain », et ce n’était certes pas un compliment. C’est qu’il aimait outre-Atlantique ce que nous aimons détester : une relation décomplexée à l’argent, un mépris du rang, une franchise brutale moquant des siècles de bienséance aristocratique puis républicaine – en résumé, les États-Unis selon George Bush junior. En revanche, nul n’imaginerait traiter François Hollande d’Américain. Et pourtant, notre Président a aussi son modèle américain : Franklin Delano Roosevelt, le président qui affronta la terrible crise de 1929 en redistribuant les cartes par un New Deal, une « nouvelle donne »… La crise actuelle est à l’évidence de la même gravité, et elle exige des révisions également déchirantes. Notre Président et ses collègues seront-ils à la hauteur ? C’est une autre question. Mais comme en 1929, ne nous y trompons pas, il y va de la guerre et de la paix.
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