Les
ruses de sioux et les danses du ventre de François Hollande ne trompent
plus personne. S’il poursuit sa campagne d’évitement et de « oui
mais… », le candidat socialiste a laissé le soin à son Monsieur
Sécurité, François Rebsamen, d’annoncer en toute discrétion la
« contraventionnalisation » des drogues dites douces. Une dépénalisation
qui ne dit pas son nom… à l’image de la méthode Hollande.
Qu’est-ce que la « contraventionnalisation » du cannabis ? Les
équipes de campagne de François Hollande ont du bien se creuser la
cervelle pour inventer ce néologisme hideux qui recouvre une réalité pas
beaucoup plus ragoutante. Un terme choisi chirurgicalement par le
candidat socialiste pour draguer l’électorat jeune sans s’aliéner la
majorité de la population qui est opposée à la dépénalisation de la
drogue.
La « contraventionnalisation » promise par Hollande est une
astuce rhétorique (de plus) qui permet de mener les réformes sociétales
libertaires qu’affectionnent tant les socialistes (et qui ont pour
mérite d’être symboliques et « progressistes » sans coûter un centime)
sans avoir à dire la vérité aux Français.
Car si le cannabis est considéré comme une drogue douce par les bobos
de la rive gauche parisienne, la majorité des Français, et notamment
les nombreux parents dont les enfants sont confrontés à ce fléau, savent
que les distinctions entre drogues dures et douces qui font fureur chez
les sociologues et les journalistes de Libération, sont fallacieuses et
qu’il ne faut rien concéder à la drogue et aux trafiquants.
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