En
une phrase, Benoit Hamon a réussi à résumer l’incompréhension et le
mépris du Parti socialiste envers les électeurs de Marine Le Pen. Une
déclaration qui pourrait couter cher à François Hollande.
Il est clair que dans ses beaux quartiers parisiens, Benoit Hamon n’est pas confronté aux mêmes problèmes que l’électorat populaire de Marine Le Pen, qui paye chaque jour le laxisme de la gauche en matière d’insécurité.
L’élitisme du Parti socialiste est une honte pour la démocratie. Hamon n’est-il pas lui-même incompatible avec la République en accusant de la sorte un peuple qu’il ne connait visiblement pas, en remettant en question le choix du suffrage universel ? Plus rien n’étonne avec le Parti socialiste.
Louis Aliot, vice-président du Front national, a réagit aux propos honteux de Hamon qui sont, selon le frontiste, ceux « d’un extrémiste de gauche camouflé au PS qui ne trouve aucun problème à s’aligner avec les trotskistes. Il est là pour calmer Mélenchon ».
De son côté, Bruno Gollnisch a expliqué que les électeurs de Marine Le Pen « sont surtout crétinophobes. Ils ne sont pas xénophobes, ils sont francophiles ! » L’homme politique a commenté les propos du porte-parole de monsieur Hollande qu’il juge « indigne d’être un homme politique ». Pour Gollnisch, Benoit Hamon, « c’est le degré zéro du raisonnement politique ».
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