Mme Merkel a déclaré sur Deutschlandfunk que la seule réduction des dépenses n'était pas suffisante et qu'il fallait des réformes structurelles, même si elles mettaient du temps à porter leurs fruits et devaient être mises en oeuvre dans la douleur.
Il y a de nombreux exemples dans le monde "où lorsque le FMI a lancé des programmes similaires, des phases de très forte croissance sont apparues, après une période de récession", selon Mme Merkel. "Des progrès ont été faits en Grèce", a-t-elle ajouté.
Le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, était attendu dimanche en Grèce pour porter "un message d'encouragement et d'espoir" à l'aube d'une semaine cruciale pour le pays couvert de dettes, selon un porte-parole du ministère.
Les responsables de la "troika" (zone euro, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international) doivent retourner à Athènes mardi afin de faire le point sur les efforts conduits par la Grèce en termes de réduction des déficits et d'engagement des réformes structurelles.
Mme Merkel a affirmé que l'objectif était de réduire la dette de la Grèce à 120% de son PIB à l'horizon 2020, au lieu de plus de 160% du PIB actuellement. "Rien qu'en prenant conscience de cet horizon, on réalise combien le problème est grave", a souligné la chancelière.
Les banques ont annoncé vendredi qu'elles suspendaient leurs négociations avec Athènes sur les modalités de la restructuration de la dette publique de la Grèce, accroissant le risque de faillite.
Un rapport positif de la "troika" ainsi qu'un accord sur la restructuration de la dette conditionnent la mise en place d'un deuxième plan d'aide de 130 milliards d'euros par les créanciers internationaux de la Grèce, UE et FMI.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire