Tout va bien. C’est Monsieur Pépy son président qui nous le dit, le big bang de la SNCF a été réussi, à 95 % — un score soviétique. Nous voici donc invité à saluer les trains qui arrivent à l’heure. Et nous le ferions volontiers, au risque même de lasser le lecteur. Mais on nous confie, en Franche-Comté, que les trains sont à l’heure… quand ils roulent. Car il y a grève, là-bas, depuis bientôt trois semaines. C’est pire encore du côté de la Loire, où la grève dure depuis plus de quarante jours… A Saint-Etienne, la question n’est plus de savoir à quelle heure partira le train, mais s’il y en aura un. La question est aussi d’avoir une réponse à sa question, face à une SNCF muette. Alors il a raison, Monsieur Pépy, de se féliciter de son big bang. Mais qu’il n’oublie pas le petit train de chacun, celui de chaque matin, vieilli, usé, fatigué — et trop souvent en grève.
mardi 13 décembre 2011
Bang
Tout va bien. C’est Monsieur Pépy son président qui nous le dit, le big bang de la SNCF a été réussi, à 95 % — un score soviétique. Nous voici donc invité à saluer les trains qui arrivent à l’heure. Et nous le ferions volontiers, au risque même de lasser le lecteur. Mais on nous confie, en Franche-Comté, que les trains sont à l’heure… quand ils roulent. Car il y a grève, là-bas, depuis bientôt trois semaines. C’est pire encore du côté de la Loire, où la grève dure depuis plus de quarante jours… A Saint-Etienne, la question n’est plus de savoir à quelle heure partira le train, mais s’il y en aura un. La question est aussi d’avoir une réponse à sa question, face à une SNCF muette. Alors il a raison, Monsieur Pépy, de se féliciter de son big bang. Mais qu’il n’oublie pas le petit train de chacun, celui de chaque matin, vieilli, usé, fatigué — et trop souvent en grève.
Tout va bien. C’est Monsieur Pépy son président qui nous le dit, le big bang de la SNCF a été réussi, à 95 % — un score soviétique. Nous voici donc invité à saluer les trains qui arrivent à l’heure. Et nous le ferions volontiers, au risque même de lasser le lecteur. Mais on nous confie, en Franche-Comté, que les trains sont à l’heure… quand ils roulent. Car il y a grève, là-bas, depuis bientôt trois semaines. C’est pire encore du côté de la Loire, où la grève dure depuis plus de quarante jours… A Saint-Etienne, la question n’est plus de savoir à quelle heure partira le train, mais s’il y en aura un. La question est aussi d’avoir une réponse à sa question, face à une SNCF muette. Alors il a raison, Monsieur Pépy, de se féliciter de son big bang. Mais qu’il n’oublie pas le petit train de chacun, celui de chaque matin, vieilli, usé, fatigué — et trop souvent en grève.
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