A Rome, la guerre contre le chewing-gum est déclarée. La municipalité a lancé, mardi 13 décembre, une opération spéciale de nettoyage dans le centre historique de la capitale où sont jetées sur la voie publique 15 000 gommes à mâcher chaque jour.
Ce nettoyage exceptionnel qui a eu lieu au Largo Argentina, au cœur de la Ville Eternelle, a été effectué par des bénévoles et des employés de la société municipale Ama qui ont retiré des centaines de chewing-gums accumulés sur les murs, les bancs en travertin ou à même le goudron.
CINQ ANS POUR SE DÉGRADER
Selon M. Benvenuti, le chewing-gum est "très polluant car il met cinq ans à se dégrader de lui-même dans la nature". En outre, "pour l'Ama, chaque intervention pour retirer un chewing-gum nous coûte 1 euro", ce qui signifie environ 5,5 millions d'euros par an, a-t-il ajouté.
"Nous cherchons à faire passer le message qu'il ne faut pas salir et détruire Rome. Nous voulons impliquer tout le monde, les citoyens comme les associations, dans le nettoyage et l'entretien de la ville", a souligné M. Benvenuti.
"C'est évidemment une opération symbolique, qui ne résout pas le problème, mais a un impact culturel notable. Vu le temps que met un chewing-gum à se décomposer, les gens qui les collent sur du marbre ou les jettent par terre devraient y réfléchir à deux fois avant de le faire", a estimé Isabella Rauti, directrice de l'association Noi per Roma (nous pour Rome), qui participe à l'opération de nettoyage.
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