La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, doit entrer dans le vif du sujet dès son arrivée à Washington, avec la Grèce à son ordre du jour très rapidement.
"Un programme de travail chargé attend la nouvelle directrice générale du FMI", affirme le journal interne de l'institution, promettant à Mme Lagarde "de difficiles décisions stratégiques [...] pour promouvoir la reprise mondiale et régler la crise de la zone euro".
"SIGNES DE SURCHAUFFE"
"L'économie mondiale est toujours secouée par les incertitudes en Europe, les soulèvements au Moyen-Orient, les signes de surchauffe dans certaines économies de marché émergents en croissance rapide et par la hausse des prix des produits de base", observe encore l'institution.
Mais la crise économique grecque éclipse toutes les autres priorités. A court terme, le FMI doit réunir son conseil d'administration pour débloquer la cinquième tranche de son prêt de 30 milliards d'euros à Athènes. Elle devrait être de 3,3 milliards d'euros, selon le programme des versements établi à l'origine, en mai 2010.
A moyen terme, le FMI doit trouver un moyen de financer un Etat qui, contrairement aux prévisions initiales, devrait selon toute vraisemblance être incapable de retourner sur les marchés de la dette à long terme début 2012.
Dans cette crise grecque, Mme Lagarde passe pratiquement sans transition d'un côté de la table, celui de la zone euro, à un autre, celui du FMI. Devant le conseil d'administration le 23 juin, elle a promis qu'elle aurait vis-à-vis des pays de la zone la même rigueur qu'avec les autres Etats membres.
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