Cette nouvelle aide ne serait envisageable qu'à trois conditions, a détaillé le porte-parole : "Des mesures supplémentaires de la part de la Grèce", notamment en termes de politique fiscale ; un plan "très concret, très tangible et intelligible" de privatisations ; et troisièmement, "il est important que le secteur privé (...) assume ses responsabilité". "Sous quelle forme, je ne peux pas encore le dire", a-t-il ajouté, mais "si le secteur public donne plus" que ce qu'il a déjà consenti, "il est évident que les créanciers privés doivent participer" eux aussi.
Le Wall Street Journal avait écrit mardi que Berlin serait prêt à renoncer à cette exigence, faisant naître sur les marchés l'espoir d'une solution prochaine au problème grec. Un groupe d'experts de la Banque centrale européenne, du Fonds monétaire international et de la Commission européenne travaille actuellement à l'évaluation de la situation d'Athènes, en pleine crise de ses finances publiques.
Son rapport est attendu "au plus tôt vendredi dans la nuit", a déclaré le porte-parole, précisant que les conclusions pourraient aussi être rendues pendant le week-end, voire "mi-juin".
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