mercredi 29 septembre 2010
Patience
En ces temps de crise, mieux vaut décidément être riche et bien portant, que pauvre et malade. Car le propre des crises est justement de faire se cumuler les handicaps. Ainsi, quand un gouvernement veut renflouer l'assurance-maladie, il rembourse moins les soins, ce qui met la maladie hors de prix - en tout cas impayable par les pauvres. Et quand ce même gouvernement veut remplir ses caisses, il diminue ses subventions mais veille à ne pas trop taxer les riches - imaginez qu'ils partent s'enrichir ailleurs, et laissent les pauvres s'appauvrir entre eux ! Heureusement, ceci ne devrait pas durer. La présidentielle ayant lieu en 2012, soyez sûrs que les budgets présentés l'automne prochain, sans être durs aux riches et bien portants, seront cependant doux aux pauvres et aux malades. En un mot, chers pauvres, soyez patients -et veillez à votre santé.
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