Il demande au gouvernement de "cesser de jouer les apprentis sorciers, entre augmentation de capital hasardeuse et projets risqués".
Le PS a fait part lundi de ses craintes sur "la fin du service public postal" et a demandé au gouvernement de "cesser de jouer les apprentis sorciers, entre augmentation de capital hasardeuse et projets risqués".
Le PS "invite le gouvernement et les dirigeants de la Poste à enfin tenir compte du succès du référendum populaire en faveur d'un service postal accessible et universel, et à revenir sur ce plan".
"Il demande au gouvernement de cesser de jouer les apprentis sorciers, entre augmentation de capital hasardeuse et projets risqués, et de permettre à La Poste de se consacrer à sa mission de service public".
En mars, M. Bailly "annonçait vouloir profiter de l'augmentation de capital pour moderniser le service courrier, pour faire face à l'ouverture à la concurrence européenne et pour alléger la dette de l'entreprise publique", assure le PS.
Les socialistes déplorent un "changement de cap" du PDG avec "l'augmentation du capital (qui) servira désormais au développement de la Banque postale, du colis ou de la téléphonie mobile, au détriment de la véritable mission de la Poste".
A moins de trois mois de la libéralisation du marché qui interviendra le 1er janvier 2011, "ces déclarations contredisent les engagements pris et annoncent bien une remise en cause du service public postal", juge le PS.
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