Sur son passage, partout, le Jurassien a semé des romans beaux et forts. Il racontait les fleuves, les chevaux, les forêts. Et donc les bateliers, les cavaliers, les trappeurs… Car si la nature envahit ses énergiques récits, on y entend toujours battre le cœur des hommes.
Ainsi voyageait le natif de Franche-Comté qui, au temps des vaches maigres, fut tour à tour ouvrier, bûcheron, lutteur de foire, employé de la sécu…
Outre-Atlantique, cette biographie à la Jack London lui aurait valu un supplément d’estime. Chez nous, pas trop. Les salons de Saint-Germain-des-Prés le boudaient un peu. Ça tombe bien, il préférait l’air pur ! L’auteur de “Malataverne” n’était pas du genre à confondre les mondanités avec la découverte du monde. Ni à brader sa liberté pour une poignée de cerises médiatiques. La foule émue de ses fidèles lecteurs l’aimait aussi pour ça.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire