EXTRAIT D'UN DE SES POÊMES ; CAUSTIQUE ET VISIONNAIRE.
Sans moi
Delanoë damné et sa gueule de tramway
Ses trottoirs à poussettes et ses complots pluriels
Son bétail culturel destiné à rester
Sa fabrique de plage et ses Verts criminels
Sans moi ni moi ni moi
Ni moi ni moi ni moi
L'infime Delanoë sans honte et sans remords
Ses projets infamants son sourire de pendu
Son existence même qui sans cesse déshonore
De la simple raison les derniers détritus
Sans moi ni moi ni moi
Ni moi ni moi ni moi
Encore Delanoë qui parle de l'attente
De tous ces morts-vivants qu'on appelle Parisiens
Et qui n'existent plus depuis des temps anciens
Qui virera ce con et sa connerie glaçante
lundi 27 septembre 2010
PHILIPPE MURAY
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