Il faut d'emblée vous prévenir : lisez ce qui suit avec modération. Ceci posé et dosé, apprenez que les employés de Carlsberg sont en grève. Pourquoi ? Parce que le brasseur danois a prétendu revenir sur un acquis social, l'allocation de bière. Elle était de trois bouteilles gratuites par jour et par employé, la direction prétend la réduire à une seule. C'est la logique comptable, le toujours moins. Cela paie, peut-être, mais on s'attaque ainsi aux traditions qui faisaient les charmes d'un métier, qui voulaient que les mineurs aient une prime de charbon, les employés du gaz le chauffage gratuit, et l'ouvrier de l'automobile une voiture bon marché. Dès lors, le gazier défendait le gaz, l'ouvrier sa marque, et le manutentionnaire de Carlsberg sa bière favorite… Tant pis. Si la logique financière doit triompher, posons le principe de Carlsberg : faute de houblon, nous exigerons du blé.
vendredi 16 avril 2010
Acquis
Il faut d'emblée vous prévenir : lisez ce qui suit avec modération. Ceci posé et dosé, apprenez que les employés de Carlsberg sont en grève. Pourquoi ? Parce que le brasseur danois a prétendu revenir sur un acquis social, l'allocation de bière. Elle était de trois bouteilles gratuites par jour et par employé, la direction prétend la réduire à une seule. C'est la logique comptable, le toujours moins. Cela paie, peut-être, mais on s'attaque ainsi aux traditions qui faisaient les charmes d'un métier, qui voulaient que les mineurs aient une prime de charbon, les employés du gaz le chauffage gratuit, et l'ouvrier de l'automobile une voiture bon marché. Dès lors, le gazier défendait le gaz, l'ouvrier sa marque, et le manutentionnaire de Carlsberg sa bière favorite… Tant pis. Si la logique financière doit triompher, posons le principe de Carlsberg : faute de houblon, nous exigerons du blé.
Il faut d'emblée vous prévenir : lisez ce qui suit avec modération. Ceci posé et dosé, apprenez que les employés de Carlsberg sont en grève. Pourquoi ? Parce que le brasseur danois a prétendu revenir sur un acquis social, l'allocation de bière. Elle était de trois bouteilles gratuites par jour et par employé, la direction prétend la réduire à une seule. C'est la logique comptable, le toujours moins. Cela paie, peut-être, mais on s'attaque ainsi aux traditions qui faisaient les charmes d'un métier, qui voulaient que les mineurs aient une prime de charbon, les employés du gaz le chauffage gratuit, et l'ouvrier de l'automobile une voiture bon marché. Dès lors, le gazier défendait le gaz, l'ouvrier sa marque, et le manutentionnaire de Carlsberg sa bière favorite… Tant pis. Si la logique financière doit triompher, posons le principe de Carlsberg : faute de houblon, nous exigerons du blé.
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