TOUT EST DIT

TOUT EST DIT
ǝʇêʇ ɐן ɹns ǝɥɔɹɐɯ ǝɔuɐɹɟ ɐן ʇuǝɯɯoɔ ùO

mercredi 31 mars 2010

Sarkozy et Obama déterminés à sanctionner l'Iran

A l'issue d'un entretien de plus d'une heure dans le Bureau ovale, les deux présidents ont cherché à montrer qu'ils étaient sur la même longueur d'ondes sur les dossiers internationaux, dont celui du nucléaire iranien.

«Nous nous comprenons, nous nous respectons». Dans une brève intervention devant la presse à l'issue d'un entretien bilatéral dans le Bureau ovale, Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont cherché à afficher leur complicité en échangeant quelques plaisanteries, avant de montrer la proximité de leurs analyses sur les sujets de préoccupation mondiale. Les deux présidents, qui se sont appellés toujours par leurs prénoms, ont ensuite rejoint les appartements privés du couple Obama pour un dîner en compagnie de leurs épouses.

• Iran

Barack Obama a concédé qu'il n'y avait «pas encore» d'unanimité internationale sur des sanctions contre l'Iran. Mais le président des Etats-Unis, qui garde toujours une main tendue vers Téhéran, espère arriver à un consensus sur des sanctions à l'ONU «pendant le printemps». De son côté, Nicolas Sarkozy a assuré son homologue américain de «tout (son) soutien pour obtenir les sanctions les plus fortes au Conseil de sécurité». Pour le président français, «le temps est venu des décisions». Plus tôt, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait également prédit un consensus à l'ONU.

• Afghanistan

«Nous soutenons la stratégie du président Obama. Nous ne pouvons pas perdre», a déclaré le président français aux côtés de son homologue américain. «En se battant en Afghanistan, nos soldats se battent pour la sécurité dans le monde», a-t-il insisté, sans annoncer de renfort de soldats français dans ce pays comme le lui avait demandé Washington l'an dernier. Avant l'entretien le porte-parole de la Maison-Blanche, Robert Gibbs, avait précisé que le président américain ne reformulerait pas sa demande lors de cet entretien bilatéral, tout en regrettant que «les progrès soient trop lents» en Afghanistan.

• Proche-Orient

«C'est une très bonne nouvelle que les Etats-Unis s'engagent à ce point au Proche-Orient. La colonisation n'amène rien à la sécurité d'Israël», a déclaré Nicolas Sarkozy. Le président français s'est ainsi aligné sur la position de Barack Obama, alors les relations entre Israël et les Etats-Unis se tendent sur fond de plans de construction à Jérusalem. La semaine dernière, la visite de premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou à la Maison-Blanche n'avait donné lieu à aucune déclaration commune, alimentant les spéculations sur une éventuelle «humiliation» américaine à l'égard de l'homme fort d'Israël.

Outre les grands dossiers de politique internationales, Barack Obama et Nicolas Sarkozy ont également évoqué l'épineuse question des ravitailleurs et de la régulation financière, au cours de leur conférence de presse commune.

0 commentaires: