Cinq syndicats (CGT, CFDT, FO, Sud et CFTC) ont appelé l'ensemble des postiers à la grève le mardi 24 novembre contre le projet de loi transformant le statut de La Poste en société anonyme.
Cinq syndicats de La Poste (CGT, CFDT, FO, Sud et CFTC) ont appelé l'ensemble des postiers à la grève le mardi 24 novembre contre le projet de loi transformant le statut de La Poste en société anonyme ont fait savoir les syndicats à l'AFP.
«Au regard de l'attitude du gouvernement et de La Poste dans leur volonté de poursuivre le processus législatif de présentation du projet de loi transformant le statut de La Poste en société anonyme et ouvrant son capital», les syndicats ont décidé «d'appeler nationalement les postiers à la grève le 24 novembre», indique un communiqué commun.
Cette annonce intervient au lendemain de l'adoption par le Sénat du projet de loi sur le statut de La Poste après huit jours de marathon parlementaire marqué par une bataille d'amendements menée par les sénateurs de gauche opposés à cette réforme.
Certains syndicats (Sud, FO et CFTC) ont déjà prévu de poser des préavis de grève reconductible, d'autres (CGT et CFDT) préférant appeler à une seule journée de grève, le 24. «Si le gouvernement persistait sur son objectif de faire voter cette loi», les organisations syndicales ont prévu de «créer les conditions d'une manifestation nationale dans la semaine du 13 décembre», précise le communiqué.
Christian Estrosi évoque des créations d'emplois
Le ministre de l'Industrie Christian Estrosi s'est engagé mardi à ne pas supprimer d'emplois à La Poste, mais au contraire à en créer dans les années à venir après la réforme de son statut. «Il faut créer des emplois» à La Poste, qui compte actuellement 300.000 salariés, a déclaré Christian Estrosi sur RMC. Le ministre a assuré qu'il «s'engage(ait)» à ce qu'il n'y ait pas de suppressions de postes: «Nous allons au contraire monter en puissance», a-t-il affirmé.
Le ministre a par ailleurs rappelé que La Poste conserverait «17.000 points de contact» à l'issue de cette réforme. Interrogé sur le nombre de bureaux de poste qui seront maintenus, il a estimé que «c'est l'avenir qui le dira, ce n'est pas la loi qui doit le dire». La discussion se fera «librement» entre la direction départementale de La Poste et les élus locaux, a-t-il précisé.
Christian Estrosi a en outre rappelé que La Poste resterait «à 100% publique» et que le projet de loi sur le statut visait à en faire une «grande entreprise logistique moderne» capable de faire face à l'ouverture du marché à la concurrence au 1er janvier 2011.
mardi 10 novembre 2009
La Poste : appel à la grève le 24 novembre
PAS DE NOUVELLES BONNE NOUVELLES VIVEMENT QUE CES RINGARDS SOIENT PRIVATISÉS, ILS SAURONT ENFIN CE QUE LE MOT TRAVAILLER VEUT DIRE.
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