Stella Mac Cartney nous propose, aux femmes, des lingeries faites dans des matières nobles et parfaitement écologiques.
Regardez Mesdames ce n'est franchement pas laid........
samedi 31 mai 2008
LINGERIE DANS UN MONDE DE BRUTES
C'EST ORANGE QUI ME DÉRANGE, MAIS........
TF 1 N'aurait pu faire autrement, Bouygues eut été un choix trop privé.
Forts d'une audience Internet de 5 millions de visiteurs, les deux groupes lancent un nouveau grand rendez-vous politique quotidien.
C'est François Fillon qui sera le premier invité de la nouvelle émission politique quotidienne, «Le Talk» Orange Le Figaro, lancée le lundi 2 juin par Orange et Le Figaro. Un concept inédit, puisque les deux groupes créent à cette occasion la première émission d'actualité en direct, conçue exclusivement pour l'Internet et les mobiles. Chaque jour à 18 heures, une personnalité politique ou économique de premier plan sera interviewée pendant sept minutes en alternance par Anne Fulda, grand reporter au Figaro, et Laurent Guimier, rédacteur en chef du figaro.fr.
L'émission, tournée dans le studio télévisuel du Figaro, sera diffusée en direct et gratuitement sur le site du figaro.fr et sur le portail Orange actu à la fois sur Internet et sur les téléphones mobiles Orange. Autre nouveauté, cette émission est conçue pour être interactive : les internautes peuvent intervenir en envoyant leurs questions à l'avance et en réagissant aux propos de l'invité sur le blog du «Talk».
Le meilleur des deux
Pour Orange, l'intérêt de l'opération est de proposer du contenu de qualité. «Je reste un opérateur de réseaux, mais pour faire vivre ces tuyaux, il faut que je les nourrisse, résume son PDG, Didier Lombard. Il y a, d'un côté, le meilleur des contenus avec Le Figaro, et de l'autre, le meilleur de la diffusion avec Orange. C'est du gagnant-gagnant. Le rôle d'Orange est d'être un amplificateur d'audience.»
Pour sa part, Le Figaro trouve là l'opportunité d'imposer davantage sa marque et d'élargir encore son audience. «L'imprimé et le Net sont complémentaires. Pour Le Figaro, Internet est une évidence», souligne Francis Morel, directeur général du groupe Figaro.
Le modèle économique de l'émission est entièrement basé sur l'audience. Les régies publicitaires des deux groupes commercialiseront les bannières sur leurs sites respectifs et les revenus du sponsoring seront partagés.
L'utilisation d'Internet et du téléphone mobile trouve tout son sens pour une émission diffusée à 18 heures, moment où les Français sont encore au travail ou déjà dans les transports, sur le chemin du retour. «Cette émission, sur un créneau horaire qui était vide, va s'inscrire dans le séquençage de l'information entre les grands rendez-vous radio du matin et les journaux télévisés du soir, explique Étienne Mougeotte, directeur des rédactions du Figaro. Avec 5 millions de visiteurs uniques, le bassin d'audience est très important et permet vraiment de se comparer aux grandes radios et aux chaînes de télévision généralistes.» Sans compter que l'émission restera disponible en rediffusion et podcast dès la fin du direct. Enfin, l'édition papier du Figaro reprendra chaque jour les temps forts de l'émission de la veille.
LE NET
GAGNE DU TERRAIN.
Lefigaro.fr est le deuxième site d'information en France avec 2,84 millions de visiteurs uniques.
Le Figaro passe à l'image. Anne Fulda, grand reporter au Figaro et Laurent Guimier, ancien responsable de la tranche d'information du matin d'Europe 1, et actuellement directeur de la rédaction du site figaro.fr, vont désormais animer le nouveau grand rendez-vous politique en vidéo sur le Web et le mobile.
Pour Le Figaro, l'Internet est le prolongement naturel de l'écrit. Depuis 2006, le groupe a construit une stratégie Web qui se décline autour de trois axes : les sites d'information générale (lefigaro.fr), sportive (sport 24.fr) ou culturelle (evene.fr), les petites annonces classées avec Adenclassifieds et enfin le commerce électronique avec les sites ticketac.fr et une participation dans Bazarchic.fr. L'ensemble des activités Internet représente déjà une audience cumulée de 6,5 millions de visiteurs uniques par mois, réalise 13 % du chiffre d'affaires du groupe Le Figaro et dégage un résultat positif. En 2010, cet ensemble vise les 10 millions de visiteurs uniques, 20 % du chiffre d'affaires du groupe Le Figaro et une rentabilité de 25 %.
La nouvelle étape du développement du figaro.fr passe maintenant par la vidéo. C'est le moteur du Web 2.0. «Avec le partenariat conclu avec Orange, nous défrichons les multiples possibilités qu'offre l'interactivité», estime Étienne Mougeotte, directeur des rédactions du groupe Le Figaro. Devenu deuxième site d'information français, avec 2,84 millions de visiteurs uniques en avril, juste derrière lemonde.fr (2,86 millions de visiteurs uniques), lefigaro.fr diffuse de plus en plus de vidéos. Elles proviennent soit de l'extérieur, soit sont produites en interne grâce au studio télé inauguré au début de l'année. L'objectif de la nouvelle émission politique quotidienne est bien de créer un rendez-vous qui permette de doper l'audience du site, à 18 heures, mais aussi dans les heures et jours qui suivent le direct.
EXTRAORDINAIRE
La Fondation nationale de l'indien (Funai) a pris ces clichés au début du mois de mai lors d'un survol de la région où habitent ces groupes indigènes coupés du monde, dans l'Etat amazonien de l'Acre, près de la frontière péruvienne. Ces images montrent un campement de huttes de paille et des indigènes dont le corps est entièrement peint en rouge ou en noir, décochant des flèches contre l'appareil transportant les membres de la Funai.
D'après des déclarations à la presse du directeur du département de protection de l'environnement de la Funai, José Carlos dos Reis Meirelles, ces indiens sont sédentaires et cultivent du manioc, des bananes et des pommes de terre. Selon M. Meirelles, qui travaille dans la forêt amazonienne depuis les années 70, il s'agit de l'un des groupes isolés les plus importants de la région, composé d'au moins 250 individus.
La Funai connaît l'existence de cette tribu depuis 20 ans, mais s'abstient de tout contact direct avec ses membres pour préserver leur autonomie. L'institution brésilienne a expliqué avoir cessé de rechercher tout contact avec ces groupes depuis les années 80. "Nous avons décidé de publier ces photos maintenant pour alerter le monde sur les dangers qu'encourent ces indiens", a-t-il expliqué par téléphone à l'AFP depuis l'Amazonie.
La tribu photographiée, dont la Funai ne connait pas avec certitude l'ethnie, vit sur une superficie de 630.000 hectares dans l'Etat de l'Acre. Cette région regroupe trois réserves indiennes où habitent également trois autres groupes isolés. "Cela ne m'intéresse pas de connaître leur ethnie. Tout ce que je veux, c'est les protéger et faire en sorte qu'ils restent coupés du monde", a encore dit M. Meirelles à l'AFP.
La Funai survole la région deux fois par an pour vérifier que des exploitants illégaux de bois, des chercheurs d'or ou des cultivateurs de coca péruviens ne s'y installent pas. Selon M. Meirelles, ces tribus se déplacent lentement vers la frontière brésilienne pour fuir les exploitants péruviens, et ce mouvement s'est accéléré dans les dernières années. "Les autorités péruviennes ont récemment soutenu que ces tribus n'existaient pas. Or, elles existent, et elles sont en grand danger", a averti le défenseur des indiens. Il a également affirmé à la presse que les gouvernements du Brésil et du Pérou ont le devoir de protéger ces indiens. "Leur avenir dépend de nous. Si ces régions sauvages, qui de toute façon ne sont pas cultivables, ne sont pas préservées, ces indiens mourront".
L'organisation non gouvernementale britannique Survival International, qui a divulgué les photos de la Funai en Europe, estime qu'environ 500 indiens isolés habitent dans cette région, du côté brésilien de la frontière. "Le monde doit faire en sorte de protéger le territoire de ces indiens. Si cela n'est pas fait, ces tribus disparaîtront très vite", a prévenu le directeur de Survival International, Stephen Corry.
Selon la Funai, il y aurait au Brésil soixante-huit tribus indiennes isolées, disséminées dans les Etats amazoniens de Acre, Amazonas, Mato Grosso, Roraima, Rondonia et Maranhao. L'existence de vingt-quatre de ces groupes est officiellement confirmée. Survival International estime qu'il existe au total plus d'une centaine de tribus isolées dans le monde.
IL RESTE À SOUHAITER QUE L'HOMME SERA SUFFISAMMENT SAGE POUR LAISSER CETTE POPULATION EN PAIX ET NE LUI PAS INFLIGER LES TURPITUDES DE NOTRE CIVILISATION AU NOM DU SACRO-SAINT PROGRÈS.
NOUS SERIONS PEUT-ETRE MÊME PLUS INSPIRÉS DE SUIVRE LEUR EXEMPLE ET ARRETER DE TUER LA PLANETE PLUS AVANT.
QUI VEUT GAGNER..........
Des Millions.
Quand on s'inscrit sur le site de TF 1.fr à qui veut gagner des millions, c'est une course poursuite à la chance qui peut coûter cher.
En effet, quand on n'est pas doué les questions se succèdent, et cela devient humiliant. Notre amour propre nous pousse à acheter des partis pour satisfaire notre ego. Voilà où réside le piège.
Si, par chance, on réussi à atteindre le palier qui vous donne l'opportunité de participer au tirage au sort : Alors c'est la porte ouverte aux gamberges les plus débridées
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vendredi 30 mai 2008
LES VOLEURS PATENTÉS
Telles sont nos banques.
La qualité du conseil et la démarche commerciale sont les principales causes de cette insatisfaction.
Les Français ne sont pas vraiment satisfaits de leur banquier. Telles sont les conclusions du troisième baromètre de la relation banque-client, réalisé par Cosmosbay-Vectis, Publi-News et Toluna. «Le niveau de satisfaction global des clients reste très moyen. De plus, pour la première fois, le nombre de clients très satisfaits a sensiblement diminué ( 4 points en un an). Ce qui tend à démontrer une modération de la confiance des Français vis-à-vis de leur banquier», explique Marie-Frédérique Naud, directrice associée chez Cosmosbay-Vectis.
En cause ? Principalement la qualité du conseil et la démarche commerciale. «Les banques doivent repenser leur approche marketing et commerciale car les Français sont de plus en plus allergiques aux courriers, aux appels téléphoniques et aux méthodes de vente poussée», souligne Marie-Frédérique Naud.
Les chargés de comptes sont également mis en cause, «tant sur leur rapidité à agir que sur leur capacité d'anticipation». Idem pour les conseils prodigués par téléphone. Les personnes interrogées sont de moins en moins satisfaites de leur interlocuteur. Elles pointent du doigt des réponses pas toujours exactes et la difficulté à entrer en contact rapidement avec la bonne personne. Du coup, les particuliers se rendent plus souvent dans leur agence.
Comme l'année dernière, le Crédit mutuel arrive en tête des banques les mieux notées. L'étude souligne également une bonne performance de La Banque postale sur certains services et la Société générale pour son site Internet.
QUAND TF 1 CENSURE.
DOCTEUR HOUSE
Censure et audience
TF1 qui diffuse la série depuis le 28 février 2007, n'a pas diffusé certains épisodes (au total sept de la saison 1) notamment le 1 et le 2 de la saison 1, jugeant House trop antipathique pour plaire aux téléspectateurs. Pourtant la série, malgré sa programmation tardive, enregistre de très bonnes audiences ce qui a conduit TF1 à continuer de diffuser la série qui est passée ensuite en première partie de soirée. Les épisodes qui ont été retirés lors de la diffusion de la saison sont et seront diffusés après deux épisodes inédits de la saison 3 à partir du mois de mars. TF1 censure des morceaux de certains épisodes (cf. épisode 2 ou 24 de la deuxième saison). Le feuilleton reçoit un très bon accueil du public depuis longtemps, avec des parts de marché qui oscillent entre 30 et 40 % pour TF1 sur la deuxième partie de soirée 4 et plus de 25% en moyenne en Belgique pour RTL-TVI en première partie de soirée (prime-time)
TF 1 Nous prend vraiment pour des cons ou quoi ?
Serions incapables de juger par nous même ? Un simple avertissement avant diffusion serait certainement plus salutaire, non ? Et si les parents sont idiots, ce n'est pas son affaire.
49 contre 18.
49 % pensent que le maire de Paris sera le prochain premier secrétaire du PS, contre 18 % seulement pour l'ancienne candidate à l'Élysée.
A deux maux autant choisir le moindre.
Le débat sera certainement plus relevé que ceux qu'eut pu mener la Ségo.
Même si je ne suis pas d'accord avec les socialistes, pas du tout même, alors que je serais volontiers démocrate aux Etats Unis,
je considère que l'intelligence peut aussi exister, rarement dans ce parti archaïque.
REFERENDUM.
Un referendum sur l'entrée de la Turquie en Europe est obligatoire.
Pourquoi la Turquie ? La Turquie n'est pas en Europe. La Turquie est le premier pays Asiatique sur l'Europe, cela n'a rien à voir.
Lors du referendum je me prononcerai contre cette entrée qui sera de nature à "DÉNATURER" l'Europe.
Je suis tout aussi opposé à l'entrée en masse des pays de l'Est, et notamment ceux de 'ex Union Soviétique.
Ce n'est pas du racisme, c'est de la méfiance. Elle est extrème en ce qui me concerne. Pour moi, la Grèce est à la limite géographique de l'Europe. C'est notre gardienne.
Je serais par contre favorable à l'entrée de l'Angleterre, elle donnerait un dynamisme et une fraicheur à nos vieilles institutions.
mercredi 28 mai 2008
CONSTITUTION
Montebourg parle d'étau pour Sarkozy. Sait-il exactement ce que c'est ? Je ne pense pas qu'il soit bricoleur le gars.
Voici quelques réactions glanées dans le FIgaro
.boudu92 : boudu92
Monsieur Montebourg considère que cette réforme est la réforme de la majorité et non celle de l'opposition et des citoyens.
J'ai du mal à comprendre la conjonction des termes employés.
Si effectivement, cette réforme est celle de la majorité, il s'agit donc d'une réforme voulue par les citoyens qui lors de leur vote en 2007, ont également voulu faire évoluer les institutions.
Donc opposer cette réforme et les citoyens ne veut rien dire.
C'est souvent le cas de Monsieur Montebourg.
Sur les modifications envisagées, les discours du président devant le congrès ne servent pas à grand'chose et dans la mesure où le président est celui des Français, je ne vois pas (même si le président actuel est souvent présent dans les média mais n'est ce pas du fait des média?) que la durée de ses propos recueillis dans ces média soient comptés dans le même temps que celui de la majorité.
Enfin, le mode d'élections des sénateurs, le fait de dire que ces parlementaires sont dans le formol montre à quel point Monsieur Montebourg aime le parlementarisme.
Je rappelle à cet élu que nombre de lois ont été initiées par ces parlementaires "amortis" et que c'est la maturité des institutions que de permettre un "amortissement" des évolutions politiques de la population.
Dans tous les cas, les institutions à ce jour donnent la prééminence aux députés et non au Sénat. Donc , que cherche Monsieur Montebourg, sinon faire une petite révolution. Sa sixième république? Les Français n'en ont pas voulu en 2007.
En fait, Monsieur Montebourg ne roule que pour lui, fait le beau, et comme on lui donne le micro facilement car c'est un bon numéro sur le plan média, il en profite, mais tout ce qu'il dit est creux, sauf peut-être sa saillie pendant la campagne présidentielle sur le boulet de Ségolène. Et encore, ce boulet, c'est quand même Ségolène elle-même.
selig : Il a dit "étau"
Montebourg a raison, cette réforme constitutionnelle fonctionne comme un étau.
Mais ce n'est pas Sarkozy qui est pris dans les machoires de l'étau. C'est le PS.
En effet, chacun s'accorde à dire que la réforme constitutionnelle proposée par Sarkozy améliore sensiblement le fonctionnement démocratique de nos institutions. En plus elle renforce les pouvoirs du parlement.
Logiquement le PS devrait le voter. Mais sur un plan politique ce vote ne présenterait pour lui que des inconvénients.
En effet, si les socialistes votent la réforme proposée par Sarkozy ils lui feraient un cadeau inestimable car, en plus d'une victoire politique, ce serait lui décerner un label en matiére de démocratie.
D'un autre côté, s'ils refusent de la voter ils s'exposeraient, à chaque fois qu'ils reprocheraient au président un exercice "monarchique" du pouvoir, à se faire contrer durement sur l'air du " mais pourquoi n'avez vous pas voter une réforme qui équilibrait les pouvoirs ?".
Oui c'est bien un étau qui est en place.
christ : cumul des mandats
Monsieur Montebourg était contre le cumul des mandats. C'est drôle depuis peu il a changé de casquette. Avant de vouloir donner des leçons que Monsieur Montebourg les applique pour lui. 6200 euros de salaire brut + avantages il se fout du monde.
LECON ?
Je constate un mouvement de droitisation, non seulement à Rome ou à Londres, mais qu'on observe à l'échelle de l'Europe. Cela traduit un glissement à droite spectaculaire de l'électorat européen.
Les faits Grande-Bretagne : les conservateurs sonnent la "fin du New Labour"
Edition abonnés Archive : Grande-Bretagne : une photo volée alimente le débat sur la crise immobilière
Depuis 2007, on a eu dix élections générales : France, Estonie, Finlande, Pologne, Belgique, Danemark, Grèce, Irlande, Espagne, Italie. Partout où la droite était au pouvoir, elle y reste. En Italie, elle prend le pouvoir. Le seul contre-exemple, c'est l'Espagne, où la gauche reste au pouvoir.
Dans certains pays où il y avait une gauche importante, comme la Finlande, la Belgique ou, même, la Grèce, les partis sociaux-démocrates ou socialistes enregistrent des défaites particulièrement importantes.
C'est ce climat que l'on retrouve dans l'élection romaine ou dans l'élection londonienne. Cela confirme ce qu'on observe depuis 1996 en Europe, avec une tendance à la généralisation et à la radicalisation. Non seulement la droite se succède à elle-même, mais elle y parvient en proposant une offre politique plus dure.
Qu'est-ce qui alimente cette tendance?
Quels que soient les mouvements de conjoncture, la droite semble davantage en bénéficier.
Lorsque la conjoncture économique est plutôt bonne, il y a une demande de libéralisation, de dérégulation, à laquelle la gauche n'apparaît pas capable, sauf exception, de répondre de manière convaincante.
La gauche qui s'en sort est une gauche qualifiée de "social-libérale", qui arrive à tenir la droite à distance sur des thèmes dits de société.
On pourrait penser que le contexte de crise économique, dans lequel me semble-t-il on est entrés, serait plus favorable à la gauche, dans la mesure où il va générer une demande de redistribution, mais la droite en profite encore. Elle a su se métamorphoser en mettant davantage l'accent sur une offre de protection identitaire et sécuritaire et, bien sûr, sur la question de l'immigration.
Une des données déterminantes est le vieillissement démographique des sociétés européennes, qui expriment davantage de peurs et d'anxiétés.
Pensez-vous que l'on assiste à l'émergence de nouvelles figures de la droite européenne ?
Gianni Alemanno, à Rome, est typiquement une figure de la droite européenne montante. Cela fait déjà un moment que l'on voit pousser ce type de profil. Il s'inscrit dans une droite classique, rompt avec la référence à une idéologie d'extrême droite, et peut entrer dans un cadre de coalition tout en y important de manière radicale des thèmes comme la sécurité et l'immigration.
Ces figures politiques vont utiliser beaucoup plus efficacement, parce que sans prévention, des thèmes qui font la différence avec la gauche social-démocrate.
mardi 27 mai 2008
ET SI
Le pétrole est en feu, il est devenu fou, en tout cas ses producteurs. Pourquoi ? Parce qu'ils ont peur, le pétrole n'est pas éternel, la demande s'accroît à cause des pays émergents, et ils ne fourniront plus dans très peu de temps.
C'est une occasion formidable pour l'occident de développer cette fameuse énergie alternative, qui deviendra définitive. La seule source d'énergie qui va dans ce sens est naturelle, que ce soit le soleil, l'air, l'eau. En tout cas elle ne doit plus être d'origine fossilisée.
Alors le prix monte, il en est arrivé à faire craquer les pêcheurs (confrontés à une double crise, celle de la ressource et celle de la source )
Mais ce n'est pas en bloquant les raffineries et les distributeurs qu'ils réussiront à se faire entendre.
Car les grands groupes peuvent prendre des mesures beaucoup p^lus drastiques que celles-ci. Ne plus fournir de carburant du tout.
Que les pêcheurs fassent attention.
lundi 26 mai 2008
A O S
Appellation d'origine socialiste. Ou le visage des deux archaïsmes entrant en collision.
Libéral ou pas ?
Pour la madone du Poitou tradition du dégoût, le mot libéral c'est une insulte de droite.
Pour Delanoë notre diva Parisienne, le libéralisme c'est l'abolition de la peine de mort. Bravo !
A quand la retraite à vingt ans ?
IMPUISSANCE
Un impuissant se vante toujours de ce qu'il peut faire sans jamais en donner la preuve.Les syndicats français sont comme eux.
La preuve est qu'ils menacent et menacent encore. Il n'ont pas les moyens d'empêcher l'inéluctable
Bernard Thibault et François Chérèque, mettent en garde "solennellement" le gouvernement contre "l'adoption en catimini" de "mesures de déréglementation du temps de travail", dans une déclaration commune publiée lundi.
Les leaders de la CGT et de la CFDT, Bernard Thibault et François Chérèque, mettent en garde "solennellement" le gouvernement contre "l'adoption en catimini" de "mesures de déréglementation du temps de travail", dans une déclaration commune publiée lundi.
Ils lui demandent de s'en tenir, dans la loi, à la "position commune" sur la représentativité syndicale conclue entre leurs organisations d'un côté, le Medef et la CGPME de l'autre, qui "exclut toute autre position" qu'un dépassement à certaines conditions du contingent annuel d'heures supplémentaires.
"Or, depuis quelques jours, les velléités de modifier une nouvelle fois la législation sur le temps de travail se multiplient" et "pourraient se traduire par l'adoption en catimini de mesures de déréglementation du temps de travail, dont la portée serait très négative pour les salariés", ajoutent les deux secrétaires généraux dans ce texte transmis à la presse.
"Nous attirons solennellement l'attention du Président de la République et du gouvernement sur les conséquences qu'engendrerait un tel choix politique", qui "ouvrirait pour nos organisations une nouvelle période dans les relations sociales avec les pouvoirs publics", préviennent les deux syndicalistes.
dimanche 25 mai 2008
FRANCOVISION
samedi 24 mai 2008
FRANCE TELEVISION.
France télévision fait du racisme et empêche les possesseurs de Mac Intosh de regarder les documentaires qu'elle met en ligne,
simplement parce qu'ils sont équipés de Mac.
Nous sommes donc des pestiférés.
Je ne paierai pas ma redevance simplement parce que les chaines publiques ne s'adressent pas à moi.
Mon téléviseur se brouille d'un coup.
Les gens de la télévision publique me brouillent l'écoute.
MONACO GP
Les 35 000 aficionados de F1 qui viennent en Principauté en train connaîtront-ils la galère presque quotidienne que subissent les usagers du TER azuréen ?
Après la grève nationale de jeudi, les conducteurs des Alpes-Maritimes remettent ça à partir de 16 heures et jusqu'à lundi.
Soit, entre le Festival de Cannes et le Grand Prix de Monaco, le week-end le plus chargé de l'année.
Bonjour la galère ? Peut-être pas totalement.
Car hier, la direction régionale de la SNCF a planché toute la journée pour bâtir « en urgence une offre spécifique » à l'occasion du Grand Prix.
Pas égal au 90 TER (+ 30 % du trafic journalier) mis sur les rails chaque année cependant pour cette journée.
Nice-Vintimille : un train toutes les 30 minutes
Aujourd'hui entre 15 h 54 et 18 h 59 (les essais qualificatifs s'achèvent à 15 heures) 13 trains (900 passagers chacun) assureront la liaison entre Monaco et Nice ( soit 4 de moins) et 6 entre Monaco et Vintimille (lire le détail des horaires dans nos éditions de Monaco et Menton).
Demain dimanche, pour se rendre au Grand Prix (départ de la course à 14 heures), 18 trains partiront de Nice pour la principauté entre 7 h 03 et 13 h 15 ; et 8 de Vintimille entre 7 h 37 et 12 h 28. Soit, selon la SNCF, « un train toutes les 30 minutes entre Nice et Vintimille ».
« Inacceptable » selon la SNCF
« On est loin de la catastrophe annoncée », explique Guy Pujalté, chef de gare de Monaco qui précise que « trois navettes supplémentaires de 800 places seront à disposition ».
Dans un communiqué, la direction régionale de la SNCF « dénonce une grève inacceptable qui va à l'encontre des principes du service public qu'elle défend ».
Par ailleurs, pour ceux qui préféreraient éviter les mauvaises surprises de dernière minute, la ligne 100 de bus assure la liaison entre Nice et Menton via la principauté (1 E).
Quatre bus de plus (21 au total) assureront une fréquence toutes les 20 minutes.
Savoir +
RensInfo trafic :
www.ter-sncf.com/paca
ou 0 800 11 40 23 (appel gratuit depuis un fixe) de 7 h à 19 h.
Pour connaître l'état réel du trafic en gare : www.gares-en-mouvement.com (et sélectionner sa gare de départ).
C'est une chose qui n'étonnera personne, la grève des services publics est toujours faite pour emmerder la minorité des gens qui veulent se détendre après avoir travaillé réeelement.
jeudi 22 mai 2008
MYSTÈRE
En anglais, on appelle ça a bulge. Littéralement ça signifie protubérance. Mais comme il n’est guère respectueux de parler de la protubérance d’un Président tout Américain fusse-t-il, les médias français préfèrent parler de l’étrange bosse de Bush.
Tout est parti d’une sorte de renflement situé entre les omoplates texanes lors du premier débat télévisé Bush-Kerry du 30 septembre. Les anti-bush ont aussitôt vu dans cette protubérance une espèce d’oreillette qui aurait permis au Président en poste de se faire souffler les réponses par un staff de conseillers habiles.
La rumeur s’est donc répandue sur le net en moins de temps qu’il n’en faut à un pourriel pour pourrir les messageries. Un site consacré à cette drôle de bosse, www.isbushwired.com a même été créé pour l’occasion.
Le repassage est un art qui s’apprend
Toujours à la pointe de la technologie, la Maison Blanche a d’abord parlé de photo-montage. Puis, reconnaissant que la photo n’était pas montée, elle a évacué la question comme on chasse une mouche : foutaises a-t-elle répondu en substance.
"On passe trop de temps à s´occuper des théories de complot qui circulent sur Internet. C´est ridicule", s’est indigné le porte-parole de campagne du président, Scott Stanzel. Plus laconique, Nicolle Devenish, directrice de la communication de la campagne Bush a déclaré au New York Times qu’"il n´y avait rien sous son costume". Mince alors, le Président américain aurait-il la morphologie défaillante ?
Evidemment, les cyber-spéculateurs ne se contentent pas de ce silence protubérant, et tant que personne ne leur aura fourni d’explication plausible, ils continueront à réfléchir. Ils refusent en effet de croire à la théorie du faux-pli du veston. A leur décharge, on a du mal à concevoir que la Maison Blanche se passe des services d’une blanchisseuse. A moins que ce ne soit Laura qui se colle au repassage ? Auquel cas, elle serait plutôt franchement godiche de laisser passer un tel pli.
Les Américains peuvent-ils re-élire un couple si peu soigneux ?
ET SI C'ÉTAIT SIMPLEMENT LE BOSSE DE LA BÊTISE ?
mercredi 21 mai 2008
MAI
Nous en arrivons enfin à la fin de ce mois de mai. Ce mois qui a vu se multiplier les souvenirs larmoyants de tous les soixante huitards de France.
Heureusement qu'ils n'ont pas eu la mauvaise idée de continuer en Juin. qu'est ce qu'on se serait fait chier !!
mardi 20 mai 2008
LA ROYAL
Notre Sego nous joue la Royale. Elle débloque des millions pour les pêcheurs de son "fief". Bravo ! Que vont dire les agriculteurs ?
Elle tente de créer un Etat dans l'Etat.
La démagogie est réellement bien servie avec elle.
NORMAL.
ISF : 2,8 milliards d'euros délocalisés en 2006
843 redevables à l'impôt sur la fortune ont quitté la France, soit 16 par semaine.
C'est un rituel. Chaque année, le Budget communique à la commission des finances du Sénat les dernières données disponibles sur les délocalisations fiscales. Les résultats de 2006 sont dans le prolongement des années précédentes. Pas de rupture, pas d'infléchissement. Le nombre de délocalisations fiscales a continué à augmenter. 843 redevables ont quitté la France, environ 200 de plus qu'en 2005. Soit plus de 16 par semaine et sensiblement plus de deux par jour. Mais, il y a eu cette année-là 200 retours environ.
Les «évadés» fiscaux de 2006 ont 54 ans en moyenne et ont emporté avec eux 2,8 milliards d'euros de capitaux au total. «Ces personnes sont une vraie perte pour notre économie puisqu'elles ont à la fois l'expérience et le capital pour entreprendre ailleurs », précise-t-on au Sénat. Où sont-ils allés ? En Belgique pour 16 % d'entre eux, en Suisse (15 %), au Royaume-Uni (11 %) et aux États-Unis (10 %). Depuis dix ans, ils sont 4 658 à avoir pris la poudre d'escampette. Ces départs représentent au bas mot 18,6 milliards d'euros de base imposable. Et ce montant est très sous-estimé puisque les pertes de bases imposables ne font l'objet d'aucune actualisation d'une année sur l'autre.
Le gouvernement doit aller plus loin
Pour le rapporteur général du Budget au Sénat Philippe Marini, qui fera une communication sur le sujet cet après-midi (voir ci-dessous), c'est une perte non négligeable pour les finances publiques alors même que les déficits publics s'approchent dangereusement de la limite des 3 % de la richesse nationale. Que cette dernière livraison ne marque aucune rupture n'est pas vraiment une surprise. En 2006, les redevables à l'ISF étaient encore loin de se douter que le bouclier fiscal à 60 % serait maintenu et amélioré passant à 50 % CSG et CRDS compris et qu'une réduction d'ISF sur les sommes investies dans les PME serait créée. Nous étions alors en campagne électorale et, à gauche, les candidats annonçaient qu'ils supprimeraient le bouclier fiscal à 60 % en cas de victoire.
Les mesures votées à l'été 2007 dans le cadre de la loi en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat vont-elles infléchir la tendance ? Philippe Marini semble convaincu que les départs se poursuivront au même rythme dans les années à venir. Le gouvernement doit aller plus loin sur l'ISF, estime le sénateur de l'Oise. Mais, dans le contexte actuel d'efforts demandés à tous, l'Élysée et Matignon prendraient sans doute un gros risque. Le président Sarkozy a d'ailleurs déjà fait valoir à plusieurs reprises qu'il n'est pas question de supprimer l'ISF. L'électorat de droite risque donc de s'impatienter. D'autant que tous les pays européens ont les uns après les autres tiré les conséquences de cet impôt en le supprimant purement et simplement.
Personnellement, je suis d'accord avec ceux qui se délocalisent. Pourquoi devrait-on payer en plus de nos impôt cette taxe
injuste.
Si les gens qui gagnent de l'argent en travaillant plus que les autres doivent payer pour cela, alors c'est la négation de tout ce qui fait de l'humain un humain. C'est la loi du genre.
La solidarité n'a rien à voir là dedans, une personne sans ressource n'est pas forcément une personne qu'il faut assister.
JE REVIENS.
LA FRANCE AUSSI.
Après le calvaire de l’Autrichienne Elisabeth Fritzl, la France fait face à des drames similaires. Comme l’histoire de Lydia Gouardo, séquestrée et violée pendant 28 ans en Seine et Marne. Ou celle plus récente d’un jeune ado battu depuis ses 6 ans à Mandelieu. Chaque fois dans l’indifférence la plus totale
Bien décidée à profiter de la vie, Lydia Gouardo vit toujours dans la maison familiale, là même où son enfance lui a été volée
La barbarie n’a décidément pas de frontière. L’Autriche découvrait le mois dernier le calvaire d’Elisabeth Fritzl, 42 ans, séquestrée, violée et mise enceinte sept fois par son propre père depuis l’âge de 24 ans. Deux affaires font surface en France cette fois, tout aussi dramatiques et révoltantes, par la violence des faits, et l’aveuglement ou l’inaction dont l’entourage des victimes a fait preuve.
L’histoire de Lydia Gouardo, 45 ans, ressurgit dans son livre Le silence des autres, à paraître jeudi aux éditions Michel Lafon. Son macabre récit fait tristement écho à la terreur vécue par Elisabeth. Lydia raconte comment son père l’a également séquestrée, torturée et violée durant 28 ans. De 1971 à 1999, la brute lui a fait six garçons. Elle vit auprès d’eux aujourd’hui, à Coulommes (Seine-et-Marne), ainsi qu’avec son compagnon qui l’aide à se reconstruire.
Voir ou ne pas voir ? Telle est la question
La médiatisation de l’affaire autrichienne a enfin motivé les services sociaux à leur fournir aides psychologiques et financières. Le couple a eu deux enfants depuis leur rencontre, peu de temps après la mort du tortionnaire de Lydia, en novembre 1999.
Pétrie d’un optimisme hallucinant, elle se demande aujourd’hui comment le personnel soignant de l’hôpital où elle accouchait n’a rien vu, ni les voisins, ni les services sociaux, ni la gendarmerie plusieurs fois intervenue pour tapage. Alternant fugue et placement en foyer, elle était à chaque fois récupérée par son père. Sa belle-mère, elle, n'a rien dit, condamnée à quatre ans avec sursis pour non-dénonciation de crime.
De la même façon, personne ne semble s’être inquiété du triste sort d’un adolescent de 14 ans, retenu prisonnier par son père depuis ses 6 ans et la mort de sa mère, à Mandelieu-la-Napoule, près de Cannes. Cloîtré dans un entresol mitoyen du garage, humilié et battu quotidiennement d’après ses premiers témoignages, le jeune garçon allait pourtant au collège. L’établissement l’avait signalé en 2006 aux services sociaux en constatant son état pitoyable… Aucune procédure n’avait abouti.
Il a fallu qu’il s’évanouisse mardi dernier en plein cours, pour que son père soit arrêté et mis en examen pour "violences habituelles sur mineur". Mais face à l’inefficacité des institutions dans ces deux sordides affaires, combien d’enfants sont dans le même cas ?
lundi 19 mai 2008
CAFOUILLAGE
SEGO-PROPO-GOGO.
Je ne l'ai pas écoutée ce matin sur RTL je voulais que ma journée commence bien. J'ai raté quelque chose.
La mémère est venue habillée pour aller faire son marché. Elle n'était pas très bien réveillée à mon avis, un peu trop de picolle
la mère ? Enfin, Apathie l'a vraiment poussée dans je ne sais quoi. Mais en tout cas. La mère de Charente Poitou avait perdu son goût.
Affligeant de connerie.
Lisez donc le compte rendu de son interview sur le site RTL.fr.
samedi 17 mai 2008
PÉTAUDIÈRE SOCIALISTE 1
Comme toujours elle cherche le coup médiatique, elle tente de devancer Delanoë, qui veut devancer Valls ou Montebourg.
C'est le début de la bataille pour récupérer la dépouille du PS.
Elle a dit:
"Si les militants partagent les orientations que nous proposerons, j'assumerai les responsabilités qui en découlent [...]", a déclaré la présidente du Poitou-Charentes devant 4 à 500 militants réunis dans le 20e arrondissement, le plus populaire de la capitale, pour "un atelier citoyen".
"Si les militants en décident ainsi et l'estiment utile pour le Parti socialiste, j'accepterai avec joie et détermination d'assumer cette belle mission de chef du parti", a ajouté Mme Royal, qui entend "porter une conception du renouveau du socialisme en France et dans le monde".
L'AUTRE
J.C. MAILLY. Un autre adepte de la pensée unique. Un empêcheur de réformer en rond. un immobile, il n'est pas digne de Blondel.
Et pourquoi pas une plume dans le derrière tant qu'on y est ?": le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a vivement réagi jeudi aux propos d'André Santini, lors de la manifestation parisienne des fonctionnaires. Mercredi, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique avait appelé les fonctionnaires grévistes à s'exprimer "'par d'autres moyens", par exemple en mettant "des brassards à la japonaise".
"C'est quand même extraordinaire: on a des ministres qui nous disent comment il faut organiser les grèves, mais nous, ce qu'on veut, c'est du dialogue pour qu'il n'y ait pas de grève", a ajouté François Chérèque.
"Je conseille à M. Santini de porter lui-même un brassard noir, car il signe la mort de la Fonction publique", a de son côté déclaré le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly.
Mercredi, dans un communiqué, le syndicat Solidaires avait reproché au gouvernement de "chercher la provocation" après les propos d'André Santini.
"Derrière son sens des formules douteuses, on peut se demander si les propos du ministre ne cachent pas un sens plus profond sur la limitation du droit de grève dans la Fonction publique". "Faire la grève est une décision sérieuse, (...) et qui mérite d'autres réponses que des propos provocateurs, douteux et qui recherche le 'bon mot' médiatique", avait ajouté Solidaires.
André Santini a répété jeudi sur RTL que la grève était à ses yeux "un mode de réclamation (...) daté", racontant avoir dit par le passé aux fonctionnaires de sa mairie d'Issy-les-Moulineaux: "plutôt que de provoquer la pagaille dans les crèches et les écoles, dans les services, vous devriez dire, avec un bandeau ou un brassard, 'fonctionnaires en grève'".
vendredi 16 mai 2008
CHINE
Vous avez dit Jeux Olympiques ? Vous avez dit Tibet ? La Chine a cela de grand, quand elle n'a besoin de personne elle interdit
les images, en cas de tremblement, elle accepterait même de vendre son âme au diable.
Personnellement je laisserais volontiers les autorités Chinoises se débrouiller sur ce coup là.
TRAVAILLER ?
Comment travailler plus si les préfets se mettent à condamner les enseignes qui font travailler les volontaires le Dimanche.
Il est bien connu que nos préfets sont de fins économistes.
La FNAC, Boulanger et Décathlon font partie des 18 enseignes condamnées aujourd'hui à plus de 200 000 € d'amendes et de dommages et intérêts pour avoir fait travailler des salariés, le dimanche, sans autorisation préfectorale.
Ces infractions au code du Travail ont été constatées par la direction départementale du travail pour la période du 2 septembre au 11 novembre derniers au centre commercial de Thiais-Village.
Les syndicats ne sont pas en reste et se livrent à un racket pour le moins bas, car ils cherchent du fric pas la défense des salariés qui, eux, peut-être veulent travailler.
Parties civiles, les syndicats FO et CFTC qui insistent sur le repos dominical "pierre angulaire de notre socité", ont obtenu 45 000€ de dommages et intérêts. Citée également à comparaître, l'entreprise Ikéa, qui profite de la récente loi Chatel autorisant le commerce d'ameublement, a été relaxée. Pour le
CROISSANCE.
Les Echos d'où je tire souvent certaines informations livre aujourd'hui une analyse de la croissance Française vue par des spécialistes qui s'étaient trompés à ce sujet, voilà quelques mois.
Nicolas Bouzou, Asterès
"La croissance du PIB a atteint 0,6% au 1er trimestre 2008 (soit 2,4% en rythme annualisé, 2,2% sur 1 an). C'est clairement un bon chiffre. Ce chiffre constitue également un signal encourageant de par sa composition. Déjà, la contribution des stocks est nulle. La croissance n'a donc pas été tirée par un effet technique et temporaire de restockage. Mais le phénomène le plus notable tient au changement de moteur de l'activité. En effet, ces dernières années, l'économie française s'était reposée sur le couple consommation / investissement logement, alors que la contribution des entreprises (investissement / exportations) avait eu tendance à tirer la croissance vers le bas. La configuration est désormais inverse. La consommation des ménages est à l'arrêt (+0,1%) en raison de la montée de l'inflation qui a amené les Français à restreindre leurs dépenses sur certains postes (en particulier l'habillement). L'investissement logement est stable, en raison du retournement cyclique du marché du logement et du resserrement des conditions financières.
En revanche, l'investissement des entreprises non financières a progressé de 1,8% au T1 2008. Il s'agit du 5ème trimestre consécutif de forte hausse. Ce phénomène s'explique de deux façons. D'une part, le taux de dépréciation du capital est aujourd'hui beaucoup plus rapide qu'il y a 10 ans. Le matériel perd plus vite sa valeur en raison d'un flux d'innovation plus rapide. Conséquence : le renouvellement du stock de capital se fait de plus en plus souvent (dit plus trivialement : on ne change plus les ordinateurs tous les 10 ans mais tous les 2 ans). D'autre part, l'intensité de la compétition internationale oblige les entreprises à gagner en productivité, et donc à investir.
Les exportations ont progressé de 3,1% au T1, un chiffre là encore élevé, surtout dans un contexte marqué par le niveau record de l'euro / dollar. Il faut y essentiellement y voir la très bonne tenue de l'activité chez nos principaux partenaires commerciaux, Allemagne en tête (+1,5% au T1). Autre facteur de soutien : la demande en provenance des pays émergents reste très forte, ce qui profite aux exportations de certains biens de consommation et d'équipement. Autre bonne nouvelle : la révision à la hausse de la croissance en 2007, laquelle a finalement atteint 2,1% (chiffre corrigé des jours ouvrables). Le mystère des 320 000 créations d'emplois enregistrées l'année dernière s'éclaircit donc un peu.
Deux commentaires pour nuancer toutefois. Le premier est lié aux effets de la politique économique menée depuis mai dernier. Disons le clairement : ils sont difficilement visibles. La défiscalisation des heures supplémentaires n'a pas empêché la consommation des ménages de freiner fortement. Même chose pour la trentaine de mesures prises en faveur du pouvoir d'achat mises régulièrement en avant pour le gouvernement. La seule chose véritablement visible, c'est le creusement du déficit public, à 2,7% du PIB en 2007 contre 2,4% l'année précédente. Autrement dit, le gouvernement se réjouit de bons chiffres dont pas grand-chose de tangible ne montre qu'ils puissent être mis à son crédit.
Deuxième commentaire : il est clair que les données mensuelles dont nous disposons sur l'industrie, le commerce extérieur et les achats des ménages suggèrent que la croissance du PIB sera faible au T2, de l'ordre de 0,3%. Dans ces conditions, la croissance du PIB atteindrait 1,8% sur l'ensemble de l'année 2008. Ce qui n'est pas catastrophique, mais pas satisfaisant non plus."
Mathieu KAISER, BNP Paribas
"Le PIB a progressé de 0,6% au premier trimestre, une bonne surprise dans le contexte actuel de haute incertitude et de difficultés multiples pour l'économie mondiale. La croissance du quatrième trimestre 2007 a cependant été revue légèrement en baisse, à 0,3% contre 0,4% publié précédemment. Au total, l'acquis de croissance ressort à 1,4% à la fin du premier trimestre, ce qui rend très probable une croissance annuelle supérieure à 1,5% en 2008.
Au premier trimestre, la composition du PIB a cependant fait apparaître un certain déséquilibre entre ménages et entreprises. Les dépenses des ménages ont été durement affectées par l'accélération de l'inflation et la stabilité (au mieux) de leur pouvoir d'achat. Consommation et investissement des ménages ont nettement ralenti, affichant une stagnation (0,1% t/t) après un dernier trimestre 2007 dynamique (0,6% et 0,8% t/t respectivement). Les mesures gouvernementales en faveur de la demande des ménages (paquet fiscal, déblocage de la participation) ont apparemment eu un effet plus que limité début 2008.
En revanche, les entreprises ont contribué fortement à la croissance au premier trimestre. Leurs exportations ont bondi à 3,1% (après -0,2% au quatrième trimestre). On pouvait s'y attendre au vu des chiffres du commerce extérieur en valeur, même si l'ampleur du rebond était difficile à anticiper. Leur investissement a suivi en accélérant à 1,8% t/t après 1,2% au quatrième trimestre. Au vu de la confiance et des investissements des entreprises rapportés par les dernières enquêtes de l'Insee, au vu surtout d'un environnement particulièrement peu porteur depuis l'été dernier (ralentissement américain, freinage de la consommation, resserrement des conditions de financement), cette accélération étonne.
Cela dit, le retournement des données économiques concernant directement les entreprises (climat des affaires, production, exportations) ne date concrètement que de mars. La majeure partie du premier trimestre se serait donc plutôt mieux passée que prévu, mais le ralentissement se ferait sentir à partir du deuxième trimestre, voire du deuxième semestre si les mesures en faveur des ménages finissent par avoir un effet positif. En tout état de cause, le maintien de l'inflation autour de 3% pendant la majeure partie de l'année conservera les finances et les dépenses des ménages sous pression. Plus généralement, tous les indicateurs avancés suggèrent que le freinage sera inévitable dans le courant de l'année, ce qui paraît logique étant donné les tensions multiples présentes dans l'environnement économique: modération de l'activité aux Etats-Unis, flambée des matières premières, euro élevé, difficultés du secteur financier européen, resserrement des conditions de crédit.
A noter, la croissance 2007 a été revue en hausse, de 1,9% à 2,1% (en données désaisonnalisées et corrigées des jours ouvrés). Cela a impliqué une révision à la baisse du ratio de dette publique, à 63,9% (contre 64,2% annoncés initialement), mais n'a pas modifié le ratio de déficit public (2,7%). Bien que les prévisions de croissance actuelles du gouvernement pour 2008 soient réalistes (1,7%), leur réalisation marquerait un ralentissement qui se traduirait par une dérive du déficit vers les 3% du PIB. Les révisions d'aujourd'hui n'empêcheront donc pas la Commission européenne d'adresser à la France une "recommandation politique" dans les semaines qui viennent, afin de prévenir le franchissement de ce seuil."
Alexander Law, Xerfi
"Voilà un chiffre bien flatteur pour l'économie française. La croissance économique est ressortie à 0,6% au premier trimestre, ce qui correspond à un glissement annuel de 2,2%. Le tout avec une contribution nulle des stocks. Mieux encore, en rythme annualisé, la hausse du PIB ressort à 2,6%, loin, très loin devant le 0,6% enregistré aux Etats-Unis ou le 1,2% espagnol. De plus, la croissance 2007 a été revue à la hausse à 2,1% (le chiffre grimpe même de 0,1 point si l'on fait abstraction de la correction des jours ouvrables). Il n'en faudrait pas plus pour en conclure que l'économie de la France est sacrément résistante et immunisée contre la crise.
Hélas, loin de nous rassurer complètement, les comptes du premier trimestre servent plutôt de miroir déformant de la réalité économique française : Premier constat. Les ménages, qui sont pourtant traditionnellement le moteur le plus robuste de notre croissance sont en train de lâcher prise. La dégradation à la vitesse grand V de leur moral, le moindre recours au crédit à la consommation, le pic d'inflation, la perte de vitesse du marché du travail: tous les éléments sont réunis pour freiner la consommation cette année. D'ailleurs, les dépenses des ménages n'ont progressé que de 0,1% en T1, soit la plus faible hausse depuis T2 2006. Par ailleurs, l'investissement logement a stagné en ce début d'année: on n'a pas fait pire depuis le troisième trimestre de 2001. Cette donnée prouve au passage que le marché immobilier est bel et bien en train de se retourner. Et une fois que le mouvement est en marche, il est bien difficile de l'arrêter.
Deuxième constat : le commerce extérieur apporte une contribution positive à hauteur de 0,3 point à la hausse du PIB. Dans un contexte de ralentissement de la conjoncture internationale et de vigueur étouffante de l'euro, cela paraît particulièrement méritoire. Cela étant, les données du mois de mars ont fait état d'un déficit commercial record de l'économie française, avec une chute vertigineuse des ventes vers l'étranger. Il faut donc s'attendre à un résultat bien moins bon au deuxième trimestre. Et même si le commerce extérieur venait à contribuer de nouveau positivement à la croissance, cela s'expliquerait essentiellement par l'atonie de la consommation qui modère la demande pour les biens importés.
Il faut toutefois saluer la bonne tenue de l'investissement des entreprises. Dans un contexte d'incertitudes conjoncturelles et de crise financière, la hausse de 1,8% des dépenses d'équipement apparaît très substantielle. Cela dit, il faut également y voir la volonté des chefs d'entreprise de réaliser des gains de productivité afin de rationaliser leur processus de production, sur fond d'intensification des pressions concurrentielles.
L'économie française s'en est donc bien sortie du premier trimestre. Cependant, nous sommes désormais rentrés dans une zone de forte turbulence et T2 devrait être nettement moins bon. Car les vents contraires qui ont soufflé sur l'Hexagone ne se sont pas dissipés, tant s'en faut. Tant que l'inflation restera à si haut niveau, que l'euro sera si vigoureux et que la crise financière ne sera pas réglée, aucun économiste, ni aucun gouvernement ne pourra crier victoire."
Marc Touati, Global Equities
"L'embellie du premier trimestre ne va pas durer. Même si la première estimation de la croissance du premier trimestre est supérieure aux attentes (avec +0.6 % après +0.3 % au quatrième trimestre 2007), la tendance au ralentissement de la croissance française n'est pas remise en cause. Ainsi, après avoir péniblement atteint les 1,9 % en 2007, la croissance hexagonale se dirige doucement mais sûrement vers la barre des 1,5 % qu'elle devrait d'ailleurs rapidement enfoncer. Après avoir atteint 2,4 % au troisième trimestre 2007, puis 2,2 % au quatrième, le glissement annuel du PIB se stabilise à ce rythme de 2.2 % et devrait ralentir encore dans les trimestres à venir. Compte tenu de sa variation du premier trimestre, le PIB dispose d'un acquis de croissance de 1,36 %.
Et le plus dur reste à venir. En effet, jusqu'à présent, l'économie française a pu bénéficier d'une bonne résistance de l'investissement des entreprises (en hausse de 1.8 % au 1er trimestre après +1.2 % au quatrième trimestre 2007) et de la consommation, qui commence d'ailleurs à s'effriter au 1er trimestre avec une hausse de seulement 0.1 % après +0.6 % au quatrième trimestre 2007. Malgré cela, la contribution de la demande intérieure hors stocks s'est avérée être encore positive, de 0.4 point de pourcentage (après 0.6 au quatrième trimestre 2007), alors que la variation des stocks était nulle (après avoir contribué négativement à hauteur de 0.6 point de pourcentage à la croissance du 4ème trimestre). Le commerce extérieur a encore contribué à hauteur de 0.3 point de pourcentage à la croissance, comme au quatrième trimestre 2007.
Mais des résultats beaucoup moins favorables devraient être enregistrés dans les prochains trimestres. C'est du moins ce qu'indiquent les dernières enquêtes de l'INSEE auprès des ménages, mais aussi des chefs d'entreprise tant dans l'industrie que dans les services.
Dans ce cadre, une croissance de plus en plus proche de zéro devrait être observée au cours des trois derniers trimestres 2008. Cela signifie qu'en dépit d'un premier trimestre correct, la croissance du PIB devrait avoisiner les 1,4 % en moyenne sur l'année 2008.
Cette piètre performance aura trois conséquences majeures. Primo, l'emploi devrait nettement décélérer et le chômage rester sur une tendance légèrement haussière. Secundo, le pouvoir d'achat devrait se dégrader de nouveau. Tertio, le déficit public devrait atteindre sans difficulté les 3 % du PIB dès cette année. Autant d'évolutions qui pèseront sur le moral des ménages, le climat des affaires dans l'industrie et les services mais aussi sur la crédibilité de la France sur la scène internationale.
Autrement dit, compte tenu de ces résultats bien peu reluisants, la reprise est loin d'être acquise pour 2009. En fait, il nous faudra attendre la baisse du taux refi de la BCE, le repli de l'euro vers des niveaux plus normaux et le reflux des cours du baril pour espérer une reprise qui se produira environ neuf mois après que ces trois évolutions aient eu lieu. Seule lueur d'espoir, ces trois évolutions étant directement liées, elles se réaliseront quasiment en même temps. En conclusion, nous sommes malheureusement contraints de confirmer que la croissance avoisinera les 1,4 % cette année, puis les 1,8 % l'an prochain et retrouvera enfin la barre des 2 % en 2010. Mieux vaut tard que jamais."
L'avenir nous promet certainement des surprises.
jeudi 15 mai 2008
CA COMMENCE BIEN
Une statistique de l'OCDE vient de rendre compte d'une chose: Le français est le travailleur le moins productif d'Europe.
En résumé avec les 35 heures et les congés payés et les ponts qui se sont transformés en aqueducs, le français travaille en moyenne 28 heures par semaine.
Je ne compte pas les heures pendant lesquelles ils font grève.
En somme le Français est une grande gueule mais il a de petits bras.