lundi 7 juillet 2014
Et l’intérêt général?
Et l’intérêt général ?
La vie politique française s’enfonce toujours plus profondément dans l’impasse. Le combat autour de la présidence de l’UMP dans la perspective de l’Elysée en 2017 n’intéresse absolument pas la France. L’avenir d’un pays n’est pas un western, une lutte de titans médiatiques. Toute forme de culte de la personnalité est inadaptée à une démocratie moderne, à l’intelligence collective. Il est illusoire, presque puéril de penser qu’un destin collectif peut se cristalliser dans le seul visage d’un homme ou femme. Les institutions étant ce qu’elles sont aujourd’hui, il est évident que le pays devra tôt ou tard se donner un successeur à François Hollande. Mais pour quoi faire? Quels changements réalistes, crédibles, authentiques, s’imposent aujourd’hui pour essayer de remettre la France sur le chemin de l’espérance, en matière de croissance, d’emploi, de désendettement, d’école, de modernisation de l’économie, de lutte contre la criminalité, la délinquance et le repli identitaire, la maîtrise des frontières et la rénovation de la justice? Le choix des futurs dirigeants devrait venir après, en fonction du fond de leur programme et de la crédibilité de leur personnalité le moment venu, de la qualité de leur entourage et d’un large soutien populaire. Ne sombrons pas dans le passionnel et la puérilité. Il n’existe pas aujourd’hui de sauveur, d’homme ou femme providentiel, de recours. Une étrange alchimie de l’histoire peut se produire au moment le plus inattendu, la rencontre d’un homme, d’une équipe, d’un projet réaliste et d’une Nation. Cela n’a strictement rien à voir avec les petites magouilles autour des partis politiques.
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