jeudi 19 juin 2014
Mariage gay des 6e : c’est la faute aux enfants !
Mariage gay des 6e : c’est la faute aux enfants !
Le maire ment. Embarrassé par les nombreux messages de protestation reçus à la mairie de Saint-Pol de Léon (Présent d’hier) Nicolas Floch affirme avec des accents hypocrites : « ce sont les enfants qui ont eux-mêmes souhaité cette célébration ».
Le courageux édile, élu sur une liste divers-droite, n’a même pas le courage d’assumer sa séance de travaux pratiques LGBT. Il préfère scandaleusement mettre ça sur le dos d’élèves de 11 ans : « c’est pas moi, c’est eux ». Lorsqu’on lit de près sa réponse publiée sur le site de la mairie, on note tout de suite qu’il se contredit :
« La classe qui a réalisé un travail préalable – expliqué et réfléchi avec leurs enseignants – nous a proposé de réaliser un mariage entre 2 personnes de même sexe » explique-t-il. Avant de prétendre :« La loi a évolué et nous ne pouvions répondre négativement à une demande qui émanait des élèves » (…) Ce sont donc bien les professeurs qui ont décidé – évidemment – et pas les enfants. Au cours d’un travail préalable de propagande en faveur du Mariage pour Tous, réalisé en cours d’instruction civique, les profs ont trouvé charmant de fortement suggérer aux élèves que le mariage fictif de cette année soit « célébré » entre deux garçons. Quand vous êtes en 6e, que vous avez 11 ans en moyenne et que votre prof vous dit que c’est une très bonne idée, vous faites quoi ? Et les parents, ils en disent quoi ?
Il faut vraiment très mal connaître la psychologie d’un petit garçon de 12 ans pour imaginer que ce genre de pantalonnade théâtralisée a pu lui venir à l’idée et l’amuser le moins du monde. Un micro trottoir rapide dans mon entourage de « scolaires » m’a valu la réponse suivante : « Déjà simuler un mariage avec une fille ça doit pas être rigolo, mais alors avec un autre type ! »
Et le maire persiste : « Ce sont donc bien les élèves, en accord avec l’équipe éducative, qui ont choisi d’illustrer à leur manière, la modification de la Loi intervenue en 2013 qui permet à deux personnes du même sexe de s’unir. »Bien sûr ! Et ce sont les enfants qui ont dicté ce prêchi-prêcha au maire aussi ? Il fait preuve d’une foncière malhonnêteté et ajoute la perversité à la perversité. Ses explications font irrésistiblement penser à celles de Cohn-Bendit à propos de ses activités d‘éducateur à Francfort dans les années 70, racontant que « c’était les gosses » qui « ouvraient sa braguette » et « commençaient à le chatouiller ».
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