TOUT EST DIT

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vendredi 24 janvier 2014

FRAÎCHEUR

FRAÎCHEUR


Il y a les tendances lourdes et les accidents de parcours. Et, pour une fois, les deux tirent dans le même sens. Il en va ainsi de la consommation des Français dont l’institut Nielsen dresse le bilan pour 2013. La crise des raviolis (chute des ventes de 17 %) et des petits pots pour bébés (- 7,6 %) ? Une conséquence de l’affaire des lasagnes à la viande de cheval et de la perte de confiance dans les plats préparés. L’explosion de la vente des robots ménagers ? Elle serait dopée par la mode des émissions culinaires, type « Masterchef ». Il ne s’agit pourtant que de la partie visible de l’iceberg. Parce que, dans un pays qui se délecte de la multiplicité de ses fromages, les consommateurs, pressurés par la crise ont tout sacrifié. Les loisirs, l’équipement de la maison et le reste. Mais, pas l’alimentaire. Profitant d’une baisse généralisée des prix, ils ont préféré le mieux au plus, privilégiant la qualité à la quantité ; tordant le cou à ce cliché qui veut que les temps difficiles fassent paradoxalement le lit de la malbouffe. Ainsi, hard-discount et produits blancs reculent au profit des grandes marques. Alors que légumes, pâtes et autres produits de base reprennent de la fraîcheur. Comme si la France des gastronomes avait retrouvé le goût et le besoin de se mettre aux fourneaux.

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