vendredi 12 juillet 2013
Dérapage des finances publiques.
La Cour des Comptes a rendu public le 27 juin son rapport annuel sur la situation et les perspectives des finances publiques.
Depuis l’élection de François Hollande, les dépenses s’accumulent (créations de 70.000 postes de fonctionnaires, hausse des prestations sociales,…) et les recettes n’augmentent pas autant que prévues malgré les 30 milliards d’euros de hausses d’impôts.
Résultat, les déficits qui étaient prévus à 4,5% du PIB en 2012 ont été de 4,8%. En 2013, le déficit qui devait être de 3% sera entre 3,8 et 4,1%. Tandis que le déficit qui devait être de 2% en 2014 sera de 3,5% du PIB.
Bref, ces dérapages sont très nocifs pour la France puisque la dette a dépassé pour la première fois les 90% du PIB soit 1900 milliards d’euros.
Pour la période 2014-2017, la Cour tire aussi le signal d’alarme craignant que nos objectifs budgétaires ne soient pas tenus à cause d’hypothèses de croissance du PIB et des recettes trop favorables, ainsi que des programmes d’économies pour l’heure hypothétiques. La Cour appelle à corriger le tir très vite. C’est ce que demandaient les parlementaires UMP en appelant à un collectif budgétaire. Mais le gouvernement leur a adressé une fin de non-recevoir. Le gouvernement ne peut continuer à faire la sourde oreille, il a un devoir de vérité sur l’état réel de nos finances publiques.
La Cour des comptes reprend à son compte des pistes de réformes avancées par l’UMP. Notamment, le relèvement de l’âge de départ à la retraite, la réduction du nombre de fonctionnaires, l’allongement de la durée de travail.
Alors, l’heure n’est plus aux hausses d’impôts et de dépenses. Il faut en urgence baisser drastiquement le niveau des dépenses publiques afin de réduire durablement la dette et baisser les impôts pour relancer la croissance.
Rappelons que la Cour des Comptes est présidée par Didier Migaud, ancien Député socialiste.
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