TOUT EST DIT

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vendredi 11 janvier 2013

Parfum d’immondice…

Parfum d’immondice…


Hier, nous avons appris que plusieurs hauts dirigeants de l’opposition réclamaient la démission de Jérôme Cahuzac ou sa mutation. Personnellement, je trouve cette attitude non seulement honteuse, mais débile. Réfléchissent-ils cinq minutes, ces gens là, ont-ils un cerveau? M. Cahuzac n’a pas été condamné, ni même mis en examen. M. Cahuzac - et c’est le seul et unique fondement de l’affaire - fait l’objet d’une dénonciation. Imaginons un instant qu’à bout de nerf, il remette sa démission. Qu’est-ce que cela signifierait à l’avenir? Que tout responsable public ainsi dénoncé (à tort ou à raison) par un organe de presse ou un site Internet à forte audience devrait quitter ses fonctions? Dès lors, outre la monstruosité morale ou sociétale d’une telle évolution, il va de soi qu’il ne pourrait plus y avoir de gouvernement, plus d’Etat, plus d’autorité nulle part, ni aujourd’hui, ni demain!  Que des organes de presse ou des sites Internet fassent leur beurre de telles pratiques, après tout ce n’est pas nouveau.  Mais que des « responsables » politiques s’en saisissent pour tenter d’en tirer un avantage politicien, voilà qui exhale un parfum d’immondice. Bien sûr, certains socialistes, quand ils étaient dans l’opposition, se sont acharnés contre M. Eric Woerth mis en cause dans des situation similaire. Bien sûr. Mais la pourriture ne justifie pas la pourriture. Il y a un moment où il faut savoir s’arrêter. M. Cahuzac aura un jour à rendre compte de sa politique devant les Français, devant l’électorat. C’est tout à fait autre chose.

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