« Nicolas Sarkozy réveille les vieux démons du chauvinisme discriminatoire, du patriotisme xénophobe, du colonialisme ségrégationniste » déclarait le porte parole du parti socialiste le 30 juillet 2010, à la suite de l’annonce du président de la République d’appliquer la déchéance de nationalité aux meutriers de policiers et de gendarmes, dans un ouragan de fureur et d’indignation hystérique, dont chacun se souvient. Aujourd’hui, un député socialiste, Yann Galut, réclame la « déchéance de nationalité » pour les « exilés fiscaux » sans que cela ne suscite la moindre réaction des gourous de la pensée unique. Qu’est-ce que cela signifie? Qu’il est plus grave de partir vivre à l’étranger pour fuir le matraquage fiscal français que de tuer un policier ou un gendarme? Jusqu’où nous entraîneront la crétinerie et la mauvaise foi ? C’est la dramatique question que nous nous posons tous, les yeux rivés sur l’abîme qui s’ouvre devant nous. Entre parenthèses, comment reprocher à Gérard Depardieu – et à ceux qui font comme lui - de fuir le climat irrespirable qui s’abat sur le pays comme un vautour ?
dimanche 16 décembre 2012
Déchéance de nationalité: au bout de l’incohérence
Déchéance de nationalité: au bout de l’incohérence
« Nicolas Sarkozy réveille les vieux démons du chauvinisme discriminatoire, du patriotisme xénophobe, du colonialisme ségrégationniste » déclarait le porte parole du parti socialiste le 30 juillet 2010, à la suite de l’annonce du président de la République d’appliquer la déchéance de nationalité aux meutriers de policiers et de gendarmes, dans un ouragan de fureur et d’indignation hystérique, dont chacun se souvient. Aujourd’hui, un député socialiste, Yann Galut, réclame la « déchéance de nationalité » pour les « exilés fiscaux » sans que cela ne suscite la moindre réaction des gourous de la pensée unique. Qu’est-ce que cela signifie? Qu’il est plus grave de partir vivre à l’étranger pour fuir le matraquage fiscal français que de tuer un policier ou un gendarme? Jusqu’où nous entraîneront la crétinerie et la mauvaise foi ? C’est la dramatique question que nous nous posons tous, les yeux rivés sur l’abîme qui s’ouvre devant nous. Entre parenthèses, comment reprocher à Gérard Depardieu – et à ceux qui font comme lui - de fuir le climat irrespirable qui s’abat sur le pays comme un vautour ?
« Nicolas Sarkozy réveille les vieux démons du chauvinisme discriminatoire, du patriotisme xénophobe, du colonialisme ségrégationniste » déclarait le porte parole du parti socialiste le 30 juillet 2010, à la suite de l’annonce du président de la République d’appliquer la déchéance de nationalité aux meutriers de policiers et de gendarmes, dans un ouragan de fureur et d’indignation hystérique, dont chacun se souvient. Aujourd’hui, un député socialiste, Yann Galut, réclame la « déchéance de nationalité » pour les « exilés fiscaux » sans que cela ne suscite la moindre réaction des gourous de la pensée unique. Qu’est-ce que cela signifie? Qu’il est plus grave de partir vivre à l’étranger pour fuir le matraquage fiscal français que de tuer un policier ou un gendarme? Jusqu’où nous entraîneront la crétinerie et la mauvaise foi ? C’est la dramatique question que nous nous posons tous, les yeux rivés sur l’abîme qui s’ouvre devant nous. Entre parenthèses, comment reprocher à Gérard Depardieu – et à ceux qui font comme lui - de fuir le climat irrespirable qui s’abat sur le pays comme un vautour ?
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