En sacrifiant son art de vivre, Gérard Depardieu signale à ses compatriotes l'impasse fiscale dans laquelle Jean-Marc Ayrault a engagé le pays.
Certains, à l'image du député PS Yann Galut, voudraient le priver de son passeport, comme Robespierre punissant de mort les émigrés.
Jean-Marc Ayrault lui-même s'est permis de dénoncer un comportement "minable", une insulte digne de Buffet Froid que le Premier Ministre se garderait bien d'adresser aux pires délinquants.
Le pouvoir politique, extrapolant son rôle légitime dans un régime démocratique, s'imagine propriétaire des cœurs et des passeports de ses concitoyens. Il est temps de lui rappeler que les libertés individuelles (de mouvement, de propriété...) sont au fondement de notre République.
En ancien français, "Depardieu" désigne le lieu où l'on payait la dîme (l'impôt pour l’Église, aboli en 1789). Merci à Gérard Depardieu pour nous rappeler que l'impôt peut devenir confiscatoire, surtout lorsqu'il ne sert qu'à engraisser une administration incapable de se réformer.
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