Après les « pigeons » des start-up, les restaurateurs ? Le rapport que le socialiste Thomas Thévenoud remet aujourd'hui à la commission des finances de l'Assemblée suscite déjà l'émoi, même s'il conviendra ensuite au gouvernement et aux députés de trancher. Et même si le diagnostic du député de Saône-et-Loire est sans appel. Selon lui, la baisse de la TVA accordée en 2009 est en effet injustifiable au vu des promesses non tenues par la profession. Et sa formule sur « une subvention de 153 000 ¤ par emploi » porte assurément. Cette vieille promesse électorale de Jacques Chirac, argument clientéliste plus que priorité économique, a finalement été honorée par Nicolas Sarkozy. Mais sans jamais vraiment convaincre. De plus, cette revalorisation - qui faisait partie du programme de François Hollande - s'appuie sur un autre constat difficilement contestable : son coût insupportable pour les finances publiques. Reste à voir quelle sera la suite donnée à ce dossier. La fin de la TVA réduite dans la restauration n'a pas été inscrite dans le collectif budgétaire de juillet, ni dans le projet de loi de Finances 2013. Au mieux s'intégrera-t-il peut-être dans le futur « pacte de compétitivité » à venir. Sauf si le gouvernement préfère éviter d'ouvrir un nouveau front catégoriel En réplique, les restaurateurs annoncent déjà des suppressions d'emploi massives et une hausse des tarifs (après une baisse qui, elle, n'a jamais été très visible). Au moins la majorité pourra-t-elle, sans mal, plaider qu'il s'agit bien là d'un héritage du précédent gouvernement.
mardi 30 octobre 2012
La restauration de la TVA au menu
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Après les « pigeons » des start-up, les restaurateurs ? Le rapport que le socialiste Thomas Thévenoud remet aujourd'hui à la commission des finances de l'Assemblée suscite déjà l'émoi, même s'il conviendra ensuite au gouvernement et aux députés de trancher. Et même si le diagnostic du député de Saône-et-Loire est sans appel. Selon lui, la baisse de la TVA accordée en 2009 est en effet injustifiable au vu des promesses non tenues par la profession. Et sa formule sur « une subvention de 153 000 ¤ par emploi » porte assurément. Cette vieille promesse électorale de Jacques Chirac, argument clientéliste plus que priorité économique, a finalement été honorée par Nicolas Sarkozy. Mais sans jamais vraiment convaincre. De plus, cette revalorisation - qui faisait partie du programme de François Hollande - s'appuie sur un autre constat difficilement contestable : son coût insupportable pour les finances publiques. Reste à voir quelle sera la suite donnée à ce dossier. La fin de la TVA réduite dans la restauration n'a pas été inscrite dans le collectif budgétaire de juillet, ni dans le projet de loi de Finances 2013. Au mieux s'intégrera-t-il peut-être dans le futur « pacte de compétitivité » à venir. Sauf si le gouvernement préfère éviter d'ouvrir un nouveau front catégoriel En réplique, les restaurateurs annoncent déjà des suppressions d'emploi massives et une hausse des tarifs (après une baisse qui, elle, n'a jamais été très visible). Au moins la majorité pourra-t-elle, sans mal, plaider qu'il s'agit bien là d'un héritage du précédent gouvernement.
Après les « pigeons » des start-up, les restaurateurs ? Le rapport que le socialiste Thomas Thévenoud remet aujourd'hui à la commission des finances de l'Assemblée suscite déjà l'émoi, même s'il conviendra ensuite au gouvernement et aux députés de trancher. Et même si le diagnostic du député de Saône-et-Loire est sans appel. Selon lui, la baisse de la TVA accordée en 2009 est en effet injustifiable au vu des promesses non tenues par la profession. Et sa formule sur « une subvention de 153 000 ¤ par emploi » porte assurément. Cette vieille promesse électorale de Jacques Chirac, argument clientéliste plus que priorité économique, a finalement été honorée par Nicolas Sarkozy. Mais sans jamais vraiment convaincre. De plus, cette revalorisation - qui faisait partie du programme de François Hollande - s'appuie sur un autre constat difficilement contestable : son coût insupportable pour les finances publiques. Reste à voir quelle sera la suite donnée à ce dossier. La fin de la TVA réduite dans la restauration n'a pas été inscrite dans le collectif budgétaire de juillet, ni dans le projet de loi de Finances 2013. Au mieux s'intégrera-t-il peut-être dans le futur « pacte de compétitivité » à venir. Sauf si le gouvernement préfère éviter d'ouvrir un nouveau front catégoriel En réplique, les restaurateurs annoncent déjà des suppressions d'emploi massives et une hausse des tarifs (après une baisse qui, elle, n'a jamais été très visible). Au moins la majorité pourra-t-elle, sans mal, plaider qu'il s'agit bien là d'un héritage du précédent gouvernement.
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