François Fillon, candidat à la
présidence de l'UMP, a déploré mardi "une fois de plus" la "cacophonie
du gouvernement", regrettant que "l'éclair de lucidité" du Premier
ministre Jean-Marc Ayrault sur les 35 heures ait été "aussi éphémère".
L'ancien Premier ministre demande à son successeur "d'assumer ses propos et d'oser ouvrir le débat des 35 heures au nom de l'intérêt économique de la France et ce malgré les cris d'orfraie de sa majorité", assurant que "sur cette question vitale, l'UMP prendra toutes ses responsabilités et jouera son rôle d'opposant constructif".
Selon lui, la France "a, plus que jamais, besoin d'augmenter son temps de travail afin d'éviter la récession qui nous menace". "Il faut supprimer la référence à la durée légale du travail et autoriser une négociation collective dans les entreprises sur le temps de travail, dans les limites des règles européennes", réaffirme-t-il.
Alors que M. Sapin venait d'assurer qu'il ne fallait pas supprimer les 35 heures légales, M. Ayrault a indiqué qu'il n'était pas question de revenir sur cette durée du travail, s'efforçant d'éteindre l'incendie allumé par ses propos dans Le Parisien déclarant "non taboue" la question d'un retour aux 39 heures payées 39.
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