samedi 28 juillet 2012
Un phare dans la tempête sur l'emploi
Après les incantations de campagne, la présidence de François Hollande
est déjà confrontée à la dure épreuve de la réalité économique. Le
ministère du redressement productif fait face aux incendies de PSA ou de
Doux, tentant péniblement de reprendre la barre sans en avoir ni les
moyens financiers. Les discours ne suffisent pas à sauver les
entreprises quand il faut plutôt organiser les conditions économiques de
relance ou de reprise et soigner l'attractivité de notre marché de
l'emploi. L'inflation de textes législatifs et de prélèvements n'aident
pas à favoriser la compétitivité, surtout dans les sociétés à fort taux
de main d'uvre. La polémique sur le centre d'appels téléphoniques
délocalisé au Maroc par le syndicat des transports d'Île de France, géré
par le PS, en est le vibrant rappel. Supprimer des emplois en France,
et donc des contribuables, pour faire des économies sur des dépenses
publiques est un comble et revient à se tirer une balle dans le pied. «
La faute au code des marchés publics » rétorque la région Ile-de-France,
mal à l'aise face au patriotisme économique revendiqué par Arnaud
Montebourg. « Éviter la surenchère protectionniste, mais être attentifs
aux intérêts français » a réagi hier le président, en défendant chez
Valeo le rôle des entreprises et de l'innovation. Le phare qui lui a été
offert lui sera sûrement utile pour éclairer enfin la direction qu'il
veut donner aux entrepreneurs et créateurs d'emploi. Il devra surtout
vite moderniser le rapport de sa majorité parlementaire avec l'économie
pour simplifier les réglementations et favoriser ainsi le travail et la
production en France.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire