Si des olympiades
réunissaient toutes les espèces animales, l'homme serait battu à plate
couture: largement distancé par le guépard, la star du 100 mètres Usain
Bolt serait même à peine face au dromadaire, selon une étude
britannique.
samedi 28 juillet 2012
Au royaume des animaux, l'homme ne gagnerait qu'au décathlon
"Dans des compétitions
purement physiques, comme courir, sauter ou nager... nous ne pourrions
rien gagner", explique à l'AFP le professeur Craig Sharp auteur de
l'étude publiée samedi dans la revue britannique Veterinary Record.
Le champion olympique Usain Bolt détient le
record du monde du 100 mètres avec un temps de 9,58 secondes, soit une
vitesse de 37,6 kilomètres/heure, bien loin de la vitesse de l'animal le
plus rapide sur terre, le guépard qui avec ses 104 km/h, avale la
distance en 5,8 secondes.
Le multimédaillé jamaïcain serait au coude à
coude avec le dromadaire capable de courir le 100 mètres en 9,8
secondes, mais clairement distancé par l'antilope pronghorn (89 km/h) et
l'autruche d'Afrique du nord (64 km/h). Sur 200 mètres, Bolt avec son
record du monde à 19,19 secondes, n'inquiéterait pas davantage le
guépard capable de couvrir la distance en 6,9 secondes, le pur-sang
anglais Black Caviar (9,98 secondes) ou un simple lévrier de course
(11,2 secondes).
Sotomayer battu par la gazelle sud-africaine
De même les champions olympiques sur 400 et 800
mètres seraient largement battus par chevaux, lévriers et antilopes
tandis que sur un marathon un cheval d'endurance peut couvrir les 42,165
kilomètres en moins d'une heure et 20 minutes, presque deux fois moins
que le champion Kenyan Patrick Makau (2 heures 3 minutes et 38
secondes).
Etrangement, ce sont peut-être les sauteurs qui
seraient les moins ridicules face aux animaux: le Cubain Javier
Sotomayor avec son saut en hauteur à 2,45 mètres (datant de 1993) ne
seraient finalement devancé que de quelques dizaines de centimètres par
la gracieuse gazelle sud-africaine springbok et le kangourou australien,
tous deux capables de sauter plus de 3 mètres.
Le bond en longueur de l'Américain Mike Powell de
8,95 mètres (ce record du monde date de 1991) serait tout de même
dépassé de près de quatre mètres par le kangourou (12,8 mètres).
Les humains ont peut-être un seul avantage sur
les animaux en termes de performances physiques, explique le Pr Sharp:
ils sont bons dans beaucoup de disciplines à la fois tandis qu'un animal
n'est capable de briller que dans une ou deux catégories. "Nous sommes
bons en terme de polyvalence: on peut sprinter, courir sur de longues
distances, sauter, nager et soulever des poids", indique ce spécialiste
en médecine sportive de l'université londonienne Brunel University.
C'est dans une "sorte de décathlon" mêlant plusieurs disciplines que
l'homme s'en tirerait finalement le mieux face aux bêtes, juge-t-il.
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