CHASSE AUX SORCIÈRES
OSTRACISME
OUI, LE RETOUR DE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE EST UNE RÉALITÉ !!!!
Un journaliste de France 3 accusé de "faute grave" après des tweets qualifiés d'injurieux
La tension monte d'un cran à France
3. Joseph Tual, journaliste à la rédaction nationale depuis 1987 et
délégué du personnel SNJ-CGT, est convoqué le 25 mai à la direction des
relations humaines de la chaîne publique pour un entretien préalable à
un licenciement pour "faute grave".
Cette convocation fait suite à la fronde de la rédaction nationale de
France 3 qui, lors d'un référendum organisé le 10 mai, s'est prononcée,
en grande partie, contre la ligne éditoriale de la direction de
l'information de France 3. Lors d'une assemblée générale, près de
quatre-vingts journalistes et techniciens (sur 210 permanents) ont
exprimé leurs inquiétudes sur la mutualisation des moyens de production
avec France 2 mise en place par Thierry Thuillier,
directeur des rédactions de France Télévisions. Après cette assemblée
générale, la Société des journalistes (SDJ) de France 3 a décidé de rompre toute discussion avec M. Thuillier et a demandé, en urgence, un rendez-vous avec Rémy Pflimlin, PDG de France Télévisions.
Dans la convocation reçue par M. Tual, il n'est pas précisé les
motifs de la faute grave. Mais, selon plusieurs sources, la direction
reproche au journalise ses tweets, le soir du 6 mai après la victoire de
François Hollande à l'élection présidentielle.
Dans deux tweets affichant la photo de MM. Thuillier et Pflimlin, M. Tual a écrit : "Grosse chaleur à France Télévisions, la hiérarchie commence à se consumer !!! Un les garçons !!" et un autre plus menaçant : "Bon, les garçons va falloir dégager !" Dans un troisième tweet, le journaliste s'en prenait une nouvelle fois aux deux dirigeants en écrivant : "Au secours ! Mon Pflimlin m'a tuer !"
M. Tual, qui a été mis à pied de manière conservatoire depuis le 14
mai, a reçu le soutien de la CGT. Dans un communiqué, le syndicat
demande si la direction de France 3 "a perdu la tête" et "met solennellement en garde" la direction de la chaîne publique contre toute tentative de sanction contre la rédaction, ses élus ou ses militants.
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