Il y avait fin mars, selon le ministère du Travail, 2 884 500 chômeurs en France. Environ, car vous remarquerez qu’à ce niveau-là, on ne compte plus à l’unité près. D’ailleurs, il serait facile d’avancer d’autres chiffres encore plus lourds, en incluant les chômeurs d’Outre-Mer (allez savoir pourquoi on ne les inclut pas), les chômeurs rayés des cadres, les chômeurs partiels… Et peu importe. Ce qui n’est pas comptable, dans notre monde qui ne comprend que les chiffres, c’est l’angoisse de ne pouvoir retrouver un travail, ou de le perdre quand on en a un. Et cela seul suffit à expliquer pourquoi cette campagne présidentielle est dure, tendue, énervée. Cela déçoit les beaux esprits, les esthètes de l’analyse politique, qui pleurent les campagnes du temps jadis, leurs élans, leurs lendemains qui chantent… Peut-être. Mais avant de rêver, faut manger.
vendredi 27 avril 2012
Tension
Il y avait fin mars, selon le ministère du Travail, 2 884 500 chômeurs en France. Environ, car vous remarquerez qu’à ce niveau-là, on ne compte plus à l’unité près. D’ailleurs, il serait facile d’avancer d’autres chiffres encore plus lourds, en incluant les chômeurs d’Outre-Mer (allez savoir pourquoi on ne les inclut pas), les chômeurs rayés des cadres, les chômeurs partiels… Et peu importe. Ce qui n’est pas comptable, dans notre monde qui ne comprend que les chiffres, c’est l’angoisse de ne pouvoir retrouver un travail, ou de le perdre quand on en a un. Et cela seul suffit à expliquer pourquoi cette campagne présidentielle est dure, tendue, énervée. Cela déçoit les beaux esprits, les esthètes de l’analyse politique, qui pleurent les campagnes du temps jadis, leurs élans, leurs lendemains qui chantent… Peut-être. Mais avant de rêver, faut manger.
Il y avait fin mars, selon le ministère du Travail, 2 884 500 chômeurs en France. Environ, car vous remarquerez qu’à ce niveau-là, on ne compte plus à l’unité près. D’ailleurs, il serait facile d’avancer d’autres chiffres encore plus lourds, en incluant les chômeurs d’Outre-Mer (allez savoir pourquoi on ne les inclut pas), les chômeurs rayés des cadres, les chômeurs partiels… Et peu importe. Ce qui n’est pas comptable, dans notre monde qui ne comprend que les chiffres, c’est l’angoisse de ne pouvoir retrouver un travail, ou de le perdre quand on en a un. Et cela seul suffit à expliquer pourquoi cette campagne présidentielle est dure, tendue, énervée. Cela déçoit les beaux esprits, les esthètes de l’analyse politique, qui pleurent les campagnes du temps jadis, leurs élans, leurs lendemains qui chantent… Peut-être. Mais avant de rêver, faut manger.
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