vendredi 13 avril 2012
Paris
L’élection présidentielle n’est certes pas une course de chevaux, ni
un jeu de hasard. Il n’empêche, nous sommes sans doute très nombreux ces
jours-ci à jouer au pari présidentiel en famille, entre amis ou au
bureau. On mise une bière sur Hollande en tête ou Cheminade en queue, et
une palette de champagne sur les hypothèses inverses… C’est juste
prétexte à débattre et batailler, le plus souvent, tant il est vrai que
la politique continue de nous passionner. En râlant, certes, en
bougonnant – à la française. D’autres paris se veulent plus
scientifiques, et ils se nomment sondages. Ne les brocardons pas trop,
ils ont le même avantage de nourrir le débat national, d’entretenir la
querelle électorale qui, au jour du vote, allonge les files d’attente
devant les isoloirs. Reste un pari à jouer absolument, car on est sûr de
gagner : le vainqueur de la course présidentielle ne sera pas à la
fête.
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