samedi 4 février 2012
Au bal des investitures
Des prochaines législatives, Ségolène Royal espère un grand bol d’air marin. Délaissant son fief historique des Deux-Sèvres, elle se présente à La Rochelle. Mais la Madone, hors du Poitou, n’a pas que des adorateurs. En Charente-Maritime, c’est plutôt le militant qui se ferait prier. Tout ce qui tombe du ciel n’est pas béni. 62 % des sondés regardent son parachutage d’un mauvais œil. À commencer par Olivier Falorni, patron PS de la “fédé”, résolu à défier “l’intruse” dans les urnes.
La base du parti conteste le sommet ? À Paris, où Dati refuse de s’effacer devant Fillon, l’UMP ne réussit pas mieux. L’investiture au forceps passe mal, les ego poussent à la roue…
Gauche et droite, ici, ne se distinguent guère. On voit chaque camp commettre des erreurs identiques. La candidate socialiste, copiant Rama Yade à Colombes, semble ainsi manquer d’adresse. Son appartement rochelais, rue des Dames, ne serait qu’une façade. Le facteur du quartier en témoigne, n’ayant jamais pu lui remettre un récépissé en mains propres. De quoi rayer l’introuvable locataire des listes électorales ? Faute d’habiter la ville, alors, elle devra mener campagne ailleurs… Une enquête a été ouverte, le tribunal d’instance tranchera mardi.
En attendant, le trio “Rama-Rachida-Ségo” navigue sur le même bateau. La “cause des femmes”, davantage qu’une vulgaire ambition personnelle, leur tient lieu de pavillon. En cas de naufrage, naturellement, ce sera la faute aux “machos”.
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