Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré samedi 26 novembre se méfier des "rumeurs" sur une éventuelle "entreprise délibérée" impliquant l'UMP qui aurait visé à "détruire politiquement" Dominique Strauss-Kahn dans l'affaire du Sofitel, jugeant "la ficelle très, très grosse".
Interrogé par la presse en marge d'une réunion des cadres de l'UMP à Paris sur l'enquête d'un journaliste américain pointant des zones d'ombres dans cette affaire, M. Copé a répondu qu'on était "dans une espèce d'ambiance où se multiplient rumeurs et ragots". "Moi, s'il y a des faits avérés, s'il y a des preuves évidentes, il va de soi qu'on doit les uns et les autres en tirer les conséquences, mais tant que ce ne sont que des allégations, sur la base de témoignages anonymes dont on ne sait strictement rien, vous comprendrez alors que nous restions un peu plus réservés et surtout pas dupes", a-t-il ajouté."On n'est dupe de rien. Le petit numéro sur le complot à six mois de la présidentielle, on commence à nous le servir sur tous les sujets (...) Ce ne sont que des leurres pour faire diversion. Au rythme où ça va, je me demande si on ne devrait pas voir, pour le même prix, une certaine responsabilité de l'UMP dans l'assassinat de Kennedy, puisque ce journaliste est spécialiste de l'analyse du complot concernant [cet assassinat]", a-t-il ironisé.
Le journaliste assure que ce fameux téléphone n'a d'ailleurs toujours pas été retrouvé que ce soit "par la police ou les détectives privés" embauchés par les avocats de DSK et qu'il a apparemment été désactivé au Sofitel.
>> Lire "Sofitel de New York : un journaliste américain soulève de nouvelles zones d'ombre"
L'un des avocats américains de M. Strauss-Kahn a aussitôt déclaré ne pas exclure que son client ait été victime d'une "entreprise délibérée visant à le détruire politiquement".
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