En mai, les censeurs avaient tranché. Les complications de Johnny Hallyday après son opération ? L’alcool ! L’explication coulait de source, limpide comme de l’eau de roche.
Alors, une éponge le Johnny ? À deux doigts d’être liquidé par son goût pour les liquides forts, à coup(s) sûr… Gueule de bois des fans : shooté aux décibels, Johnny d’accord, aux décilitres, sûrement pas !
Voilà qu’aujourd’hui le pré-rapport médical lave le chanteur à grande eau. Les experts missionnés pour dégager les responsabilités liquident cette thèse distillée sans modération. Plus question d’alcool. Le seul liquide qui vaille est le liquide céphalo-rachidien du chanteur perdu en abondance après l’opération d’une hernie discale.
Tous ses malheurs, Johnny les doit précisément à la “dure-mère”. Aucune allusion à une enfance malheureuse dans ce terme qui désigne une membrane de la moelle épinière percée lors de l’intervention. Plongé dans les éthers, le chanteur alors réfugié à Los Angeles, manque rejoindre les anges pour de bon. “Un massacre, cette opération“ assène son producteur avec mesure.
En réalité, le massacre ne fait que commencer. La bataille d’experts, de juristes, d’avocats ne se réglera pas autour d’un verre. Trop de liquidités sont en jeu.
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire