Dix-sept ans après sa dernière tournée, il a fait son retour. En concert ce soir aux arènes de Nîmes et demain à Carcassonne.
On dit de vous que vous pouvez être taquin. Le mot vous convient-il ?
Taquin ? Mon Dieu, mais c’est un mot du Moyen Âge ! Mais finalement il me plaît, car il me rappelle des images de gosses, au temps de l’école. Il y avait d’un côté les méchants et de l’autre les taquins. Mais tout ça ne me rajeunit pas !
Malgré la loi antitabac, fumez-vous toujours le cigare sur scène ?
Non, mais ce n’est pas à cause de cette interdiction. Je fume avant et après le concert, et ne pas fumer pendant me permet de faire une plaisanterie à ce
sujet.
Que faites-vous d’autre pour vous détendre avant le début du concert ?
Je mets des disques de Tino Rossi. Je sens bien que ces chansons énervent tout le monde, mais écouter Tino est pour moi un antistress avant d’entrer en scène.
Quels titres particulièrement ?
À peu près tous, sauf un, Petit Papa Noël. Celui-là, il me donnerait un blues noir…
Ce répertoire est un lien avec la Corse, l’île de Beauté où vous vivez la plupart du temps ?
Oui, j’adore la Corse. Tout de la Corse. Les paysages, les habitants, la culture. Et j’y vis entouré de nombreux chats.
Vous vivez dans une Corse de montagne ou de mer ?
La salle de bains est côté montagne et les pièces de séjour donnent sur la mer.
Comment avez-vous composé vos concerts ?
À base de titres souvent très anciens, voire avec les tout premiers que j’ai enregistrés. Je crois que ce choix fait plaisir au jeune public, qui les entend en direct pour la première fois. Mais je me réserve aussi, entre les chansons, des parenthèses parlées, pour échanger.
À la fin de cette longue tournée, qu’allez-vous faire ?
La sieste !
Pas de projets ni devant ni derrière une caméra ?
Non. En ce qui concerne le travail devant une caméra, le film Joseph et la Fille, tourné sous la direction de Xavier de Choudens, sortira à la fin de l’été. Mais derrière une caméra, en tant que réalisateur, la question, en ce qui me concerne, ne s’est jamais posée.
Ni même pour un court métrage ?
Encore moins, car c’est le plus difficile.
Recueilli par Roland MASSABUAU
Jacques Dutronc en concert ce soir à 20 h 30 aux arènes de Nîmes (tarif : de 45,50 € à 53,50€), et demain à 21 h 30 à la Cité de Carcassonne (tarif : 52,80 €).
lundi 19 juillet 2010
Jacques Dutronc : « J’écoute Tino avant d’entrer en scène »
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