Blocage. Les vacanciers ne sont pas les seuls à maudire le nuage de cendres islandais. Avec ce blocus aérien, c'est tout l'agenda international des grands de ce monde qui se trouve bouleversé. Les funérailles hier à Cracovie, en Pologne, de l'ancien président, Lech Kaczynski, en ont été l'exemple le plus frappant. Faute d'avions, la plupart des dirigeants attendus à Cracovie - notamment le président américain, Barack Obama, ou Nicolas Sarkozy -ont annulé leur venue, à l'exception notable du président russe, Dimitri Medvedev.
Pas plus que les autres, la chancelière allemande, Angela Merkel, n'a pu se rendre en Pologne. Pour elle, il s'agissait de la deuxième déconvenue dans le week-end. Son voyage de retour en Europe - après un séjour aux Etats-Unis -s'est transformé en véritable odyssée. Son Airbus a dû se poser vendredi soir à Lisbonne. Samedi, la chancelière et sa délégation ont rejoint Rome en avion, avant de continuer par la route vers le nord. Le car de la délégation a toutefois crevé un pneu en Toscane. Après avoir pris connaissance de la situation sur la bande d'arrêt d'urgence, la chancelière a poursuivi dans sa voiture blindée jusqu'à la région du Trentin-Haut-Adige, où elle a passé la nuit de samedi. Son retour pour Berlin n'était prévu qu'hier soir…
En France, les politiques doivent également revoir leur agenda de la semaine en catastrophe. Le ministre du Travail, Eric Woerth, a d'ores et déjà renoncé hier à partir pour Washington, où il devait participer à la première réunion des ministres du Travail et de l'Emploi du G20. Du côté de l'opposition, c'est le bureau national du Parti socialiste prévu demain qui s'annonce compliqué. Pierre Moscovici est censé y présenter une synthèse de 13 contributions politiques, sociétales et environnementales jetant les bases du projet du PS pour 2012. Problème : il est au Québec. Et, de toute façon, la première secrétaire ne sera pas forcément là pour l'écouter : Martine Aubry est en effet bloquée en Inde, où elle s'était rendue, avec d'autres membres du parti, pour une visite d'étude.
Enfin, l'explosion volcanique islandaise pourrait aller jusqu'à influencer les résultats sportifs de la semaine. Grandissime favori de la Ligue des champions de football, le FC Barcelone est parti hier en autocar pour Milan, où il doit rencontrer demain l 'Inter en demi-finale de l'épreuve. Pas idéal pour préparer une rencontre à enjeu… Le trajet promet d'être plus long encore pour l'Olympique Lyonnais, qui joue mercredi la seconde demi-finale… à Munich, contre le Bayern.( Mais ça les sportifs je m'en moque totalement)
lundi 19 avril 2010
Merkel, Obama, Sarkozy, Woerth, Aubry, le Barça et l'OL cloués au sol
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