jeudi 25 septembre 2014
Le drapeau vert de l’islam dans les rues européennes
« Il est extrêmement difficile de lutter contre ce type de terrorisme parce qu’en avançant des idées populistes primitives il est possible d’attirer beaucoup de gens qui sont tout à fait intégrés dans la société. Un nombre d’éminents théoriciens et de praticiens de la lutte antiterroriste affirment que les terroristes recrutent non seulement des pauvres, des misérables et des marginaux mais aussi des personnes tout à fait accomplies ».
Certains néophytes sont à tel point révoltés contre la société occidentale qu’ils partent combattre dans les zones de conflit apparues après le printemps arabe. Les pays européens sont malheureusement devenus otages de leur propre politique selon laquelle il y a de « bons » et de « mauvais » terroristes. Le président du Centre des communications stratégiques Dmitri Abzalov indique :
« De très nombreux analystes font remarquer que l’extrémisme va se nourrir entre-autres de l’islam radical y compris sunnite. C’est-à-dire en soutenant des groupes d’opposition en Syrie, par exemple, l’Occident risque de se prendre à son propre piège. Parce que compte tenu d’importants processus migratoires l’extrémisme a toutes les chances de venir en Europe ».
Les djihadistes européens qui ont fait la guerre en Syrie et en Irak rentrent aujourd’hui chez eux. Dans un avenir très proche l’Occident risque donc d’affronter des violences importantes qu’il ne saura pas maîtriser. Il est peut-être temps de revoir en profondeur la stratégie de son développement et de renoncer enfin à la doctrine de la « démocratie exportée » en tant qu’instrument universel de l’expansion géopolitique.
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