Parler de "dérive totalitaire" me semble faire trop d’honneur à des comportements névrotiques, absurdes, dignes d’une cour de récréation, et encore… La bêtise est comme un boulet qui entraîne la République par le fond. Pauvre démocratie française… Avec toutes mes excuses Madame le président.
mercredi 8 octobre 2014
Madame le président
Madame le président
Connaissez vous le dernier scandale de l’Assemblée nationale? Un député UMP, M. Julien Aubert, UMP, a été lourdement sanctionné – d’un quart de son indemnité parlementaire – pour avoir appelé sa collègue socialiste qui présidait une séance Madame le président plutôt que Madamela présidente. Cette démesure semble trouver sa source dans l’idéologie du "genre" poussée jusqu’à l’hystérie et une sorte de démence narcissique. En général, on sanctionne un député pour des injures considérées comme extrêmement graves (Mitterrand, chef de l’Etat, traité de "collaborateur" par 4 députés RPR en 1981). Aujourd’hui, le couperet tombe pour une broutille des plus farfelues. Pendant ce temps, la France est engagée dans des guerres au Moyen-Orient et en Afrique dont dépend l’avenir de la planète et des soldats français meurent sur le champ de bataille. Le pays ne parvient pas à sortir d’une crise – 5 à 6 millions de chômeurs – qui plonge toute une génération dans l’exclusion, le désœuvrement, le désespoir.
Parler de "dérive totalitaire" me semble faire trop d’honneur à des comportements névrotiques, absurdes, dignes d’une cour de récréation, et encore… La bêtise est comme un boulet qui entraîne la République par le fond. Pauvre démocratie française… Avec toutes mes excuses Madame le président.
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