mardi 21 janvier 2014
GOUVERNANCE
GOUVERNANCE
Il y a l’urgence, les hypothèses et de forts remous sous le capot. Comme des allures de grand bond en avant chez PSA. Parce que l’augmentation de capital validée par le conseil de surveillance de dimanche s’accompagne d’une certitude. Toujours à la recherche de cash, le vieux groupe (plus de deux siècles d’histoire) va changer de gouvernance. À la mainmise d’une famille de plus en plus divisée succédera donc « un lion à trois têtes » : les Peugeot, l’État français et les Chinois de Dongfeng. Un schéma qui ne dépaysera guère Carlos Tavares, le futur patron, ex de Renault… un constructeur lui aussi adossé à un Asiatique (le japonais Nissan) et contrôlé par l’État (à 15 %). Pour les autres, il s’agira d’abord d’une révolution par obligation, voire d’un véritable crève-cœur. Prisonnier de ses choix passés (un positionnement trop généraliste, sa faiblesse dans les pays émergents et sa frilosité en terme d’alliances), PSA a annoncé hier que, pour la troisième année consécutive, ses ventes avaient enclenché la marche arrière. Confirmant que, dans un marché régenté par la mondialisation, le rêve automobile français ne pouvait plus se bâtir, le dimanche midi, entre le gigot et le dessert. À la table d’une seule et même famille.
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