Le 15 mai, les chiffres de la croissance en Europe sont tombés comme un coup de massue : l’économie de la zone euro recule pour le sixième trimestre consécutif. C’est la plus longue période de baisse de la croissance depuis la création de la monnaie unique, note la presse européenne.
Avec une croissance de – 0,2% en moyenne au premier trimestre (contre – 0,1% dans l’UE à 27) et des perspectives guère meilleures sur l’ensemble de l’année (- 0,7%), selon Eurostat, le "double dip" tant redouté est devenu réalité. Un résultat que la presse attribue en grande partie aux politiques d’austérité.
"La zone euro bat un nouveau record de durée de la récession",résume le Financial Times en Une. Le quotidien économique note que "ce triste record intervient alors que le chômage touche 12,1% de la population européenne, son niveau le plus élevé jamais atteint. Ces chiffres sont susceptibles d’ajouter une pression sur la BCE pour qu’elle prenne des mesures supplémentaires après avoir baissé les taux d’intérêt ce mois-ci, et pour qu’elle revoie ses prédictions de reprise à plus tard dans l’année."
Selon le Financial Times, ces chiffres qui confirment que la France est rentrée en récession augmentent la pression sur François Hollande pour qu’il applique des réformes structurelles :
Le gouvernement allemand est de plus en plus préoccupé parce que si François Hollande n’agit pas assez vite, la gestion de la crise de la zone euro va devenir impossible. Berlin considère la plupart des pays en crise comme gérables, même si une nouvelle poussée de fièvre en Italie poserait de sérieux problèmes. Mais si la crise s’étend à la France, Berlin pense que la question de l’existence de l’euro se poserait de nouveau.
A Paris, Les Echos espèrent que la récession, désormais officielle, va "contraindre la France à se réformer". Sur la même longueur d’onde que le FT, Jacques Attali, économiste et ancien conseiller de François Mitterrand, appelle François Hollande à "un choc de réformes" :
Qu’il s’agisse de la compétitivité, de la réduction du déficit public, des dossiers européens, François Hollande a fait beaucoup de choses, déjà bien plus que son prédécesseur pendant le même temps. Il aurait fallu aller plus vite. La présidence, c’est comme du ciment à prise rapide : plus on attend et plus il est difficile d’agir. Toutefois, rien de ce qui n’a pas été fait n’est irréversible. Il doit accélérer le tempo.
Pour România liberă, la récession au sein de la zone euro annonce une année 2013 qui "vire au rouge". Le quotidien de Bucarest note que la mauvaise performance de l’économie européenne inquiète même outre-Atlantique, où
la politique d'austérité est vue comme une des principales causes du marasme. En fait, le monde entier est inquiet de ce que l'Europe soit le seul continent qui n'enregistre pas de croissance, et qui cultive de manière obsessionnelle le leitmotiv de l’assainissement de la dette publique. C'est une politique qui risque de mener les peuples européens au désespoir. […] Il faudrait prendre en compte leur mécontentement.
"La zone euro s'enlise dans la récession", titre pour sa part El Correo, "la plus longue de sa courte histoire" précise le quotidien :
Le dilemme auquel doit faire face la zone euro n’est pas seulement de rendre compatible l’assainissement budgétaire aux politiques de stimulation constamment soumises à des contreparties, mais aussi de savoir si les ajustements durs et interminables ne sont pas en train d'étrangler une quelconque perspective de relance.
Les Pays-Bas, "qui traversent la pire période économique, à l’exception de la guerre", n’échappent pas à la tendance. Mais ici, "les consommateurs évitent une forte récession", pour reprendre le titre du NRC Handelsblad. Le quotidien explique qu’avec une baisse de 0,1% au premier trimestre 2013 par rapport à la même période en 2012, la récession qui a commencé au troisième trimestre de l’année dernière se poursuit. Le quotidien se base sur les chiffres du Bureau central pour les statistiques publiés le 14 mai. S’ils ne sont pas dramatiques, souligne le NRC, c’est notamment grâce à quelques "points lumineux" :
Le commerce extérieur a bien marché, avec une croissance des exportations de 1% au premier trimestre […] Mais ce qui est extrêmement positif, c’est la consommation des foyers. Elle représente presque la moitié du PIB [...] et a augmenté de 0,4 % par rapport au quatrième trimestre 2012. Ca semble peu, mais c’est la première fois depuis 2011 que les consommateurs dépensent un peu plus.
Les soubresauts de la zone euro ont des répercussions également sur les pays qui n’en font pas partie. Ainsi, en République tchèque, la couronne subit le contre-coup : elle a perdu 6% par rapport à l’euro depuis septembre 2012, noteà Prague, Hospodářské noviny. Pour le quotidien économique,
le rétrécissement sur un an de l'économie de presque 2 % du PIB est une mauvaise surprise. [De plus], l’économie tchèque a perdu son dernier soutien, les exportations.
"L’Europe suffoque", titre Gazeta Wyborcza qui fait porter la faute sur la politique d’austérité : "Se serrer la ceinture nous conduit à la récession", s’alarme le quotidien alors que le bureau polonais des statistiques a montré que l’économie du pays a progressé de seulement 0,4% au premier trimestre 2013 – le pire résultat de ces quatre dernières années et après six trimestres consécutifs de récession dans la zone euro.
GW cite le chef économiste de chez ING Mark Cliffe qui estime que "si la stratégie actuelle qui consiste à se serrer la ceinture continue, nous verrons plus de pays faire faillite." Le quotidien note que la situation économique est particulièrement mauvaise dans les pays qui appliquent des mesures d’austérité strictes comme l’Espagne, l’Italie, le Portugal, Chypre et la Grèce.
Les dirigeants européens, allemands en particulier, ont longtemps soutenu que faire des économies était la clé pour surmonter la crise. C’est vrai que se serrer la ceinture a permis de réduire les déficits budgétaires mais en même temps, la situation économique s’est détériorée et la frustration sociale a augmenté.
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE
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