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lundi 6 mai 2013

Borloo (UDI) prône l'union politique autour d'un programme "républicain" d'urgence


L'UDI de Jean-Louis Borloo a proposé lundi que toutes les forces parlementaires s'unissent autour d'un programme "républicain" de "redressement national" en dix points pour sortir de la crise, axé sur la relance, une baisse accélérée du coût du travail et un frein à la pression fiscale.
"Il y a quelques mesures d'union républicaine sur lesquelles on peut se mettre d'accord", a plaidé, au siège de l'UDI, M. Borloo, en soulignant "la dégradation très rapide dans les domaines économiques et sociaux", un an après l'élection de François Hollande.
"Il n'y a aucun piège", "pas de prise d'otage", selon lui. "Nous ne voulons pas tirer la couverture", mais "ça nous paraît indispensable compte tenu de l'urgence", a ajouté le député du Nord, entouré du président du conseil national de l'UDI, Hervé Morin, et du porte-parole du groupe UDI à l'Assemblée nationale, Jean-Christophe Lagarde.
Pour relancer la croissance, l'UDI propose notamment d'avancer à juin 2013 et de simplifier la baisse des charges de 20 milliards d'euros pour les entreprises décidée par le gouvernement, ainsi que la hausse de la TVA prévue en parallèle.
La TVA devrait en revanche être baissée à 5,5% pour le logement social et les travaux dans le bâtiment.
Pour M. Borloo, il est également urgent de relancer le secteur des services à la personne -"pas un élu ne vous dira le contraire"- et certains grands travaux. Sur le front de l'emploi, l'UDI prône notamment le soutien aux 100.000 emplois d'avenir décidés par le gouvernement, un programme de doublement de l'apprentissage, le recrutement de 150.000 apprentis dans les trois fonctions publiques ou encore la construction de 200.000 logements pour les étudiants et les jeunes travailleurs.
Concernant la fiscalité, M. Borloo a plaidé pour un "engagement solennel républicain de ne plus augmenter les impôts" d'ici à 2017 et une baisse des dépenses publiques de dix milliards d'euros par an.
Autre proposition, la réunion d'"assises nationales des centrales d'achat", "sur la base du volontariat", pour réorienter les commandes vers la France et l'Europe. "Pas du protectionnisme" mais "des mesures d'empreinte écologique", a assuré M. Borloo.
Au sujet de l'Europe, l'ancien ministre a plaidé pour le maintien des efforts pour la réduction des déficits publics, mais, "en échange", il faut "poser le débat du financement par la Banque centrale européenne (BCE) des Etats eux-mêmes", "une mesure indispensable".
Le patron de l'UDI a assuré qu'il ne faisait aucune offre de gouvernement mais a exposé sa méthode: d'ici quinze jours, les présidents de groupes parlementaires se mettent d'accord sur des priorités; puis, avec les bons offices des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, un compromis définitif serait ensuite trouvé pour une "loi d'union républicaine pour le redressement" d'ici à fin juin-début juillet.
"Il n'y a pas un point qui n'est pas soutenu discrètement par tous les acteurs", selon M. Borloo, qui a affirmé avoir pris des contacts avec d'autres partis mais qui est resté flou sur ces discussions. "Mais bougre d'âne! On crève dans le bâtiment. On crève dans les services à la personne (...) Il faut se redresser", a-t-il lancé, plus véhément.
Un an après la présidentielle, le leader de centre-droit a critiqué la "politique incroyablement injuste et anti-sociale" de M. Hollande, en déplorant notamment une réduction des "aides à la lutte contre l'exclusion", du nombre global des "contrats aidés", et la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires.
ENCORE UN QUI VEUT BOUFFER AU RATELIER.

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