mercredi 9 janvier 2013
En banlieue il n’y a pas que les voitures qui flambent… Les milliards aussi !
En banlieue il n’y a pas que les voitures qui flambent… Les milliards aussi !
Le Figaro de mardi titrait sur l’insécurité : Une femme sur trois redoute de sortir seule le soir à Paris. Débordant des banlieues, les loups sont désormais entrés dans la capitale. Je connais personnellement un couple de jeunes quadras, habitant rue de Belleville (19e arrondissement), qui ne vont plus au cinéma le soir, à cause des bandes de délinquants ethniques qui rôdent dans ce quartier. « Plus d’un tiers des Franciliennes craignent de sortir seules le soir. » Et les hommes sont logés à la même enseigne : « 7,3 % des Franciliens déclarent en effet avoir été agressés au cours des trois années précédentes, contre 7 % des Franciliennes. » Les femmes respectent mieux le couvre-feu imposé par les bandes barbares. Cela nous ramène à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles qui publiait en décembre dernier un remarquable dossier, signé Eric Branca et François Bousquet, sur « Un scandale d’Etat » : Les milliards engloutis des banlieues. Des banlieues submergées par une immigration de plus en plus sauvage, pourvoyeuse d’instabilité et de délinquance, mais grassement subventionnée par l’Etat français.
Une « pauvreté » toute relative
D’emblée Eric Branca constate : « Quand tous les budgets publics stagnent ou baissent, ceux affectés à la “politique de la ville” ne connaissent pas la crise. Pour un résultat inversement proportionnel aux efforts consentis. »
Les images de l’actualité se bousculant sans cesse les unes les autres, la plupart de nos lecteurs ont sans doute oublié que début décembre le maire écologiste (et ex-communiste) de Sevran (Seine-Saint-Denis), Stéphane Gatignon, après six jours de campement hyper-médiatisé devant l’Assemblée nationale, faisait plier le gouvernement et obtenait, par chantage, que le chantier de l’école communale que son budget municipal ne pouvait financer – Gatignon est un hurluberlu, incapable de gérer correctement un budget – le soit par l’Etat. D’autres maires de municipalités à zones « sensibles » se ont aussitôt engouffrés dans la brèche, la sébile dans la main (et le cocktail Molotov dans celles de leurs administrés). « Et cela fonctionne : alors que l’armée doit renoncer, l’an prochain, à 5,5 milliards d’euros de commandes, le budget affecté aux quartiers en difficulté va augmenter, lui, de plus d’un demi-milliard ».
Des zones où, comme nous le ressassent les médias, se concentre toute la « pauvreté » des plus démunis ? « Le terme est à discuter. Car si, dans ces quartiers, les impôts ne rentrent pas vu la faiblesse des revenus déclarés par leurs habitants (taux records de RSA, etc.), c’est dans ces mêmes zones que se déroulent les trafics illicites les plus rentables (drogues, métaux), générant une économie souterraine florissante qu’ignorent forcément les chiffres officiels. Mais pas les policiers, stupéfaits de voir circuler dans certaines cités plus de voitures de luxe que dans les arrondissements parisiens réputés aisés. Pauvres en tout cas ces quartiers ne le sont pas en termes d’équipement. »
Depuis que François Mitterrand a créé le ministère de la Ville, en y nommant notamment, de façon très bling-bling, le mirobolant Bernard Tapie (1992-1993), se sont déversés en priorité sur ces quartiers « défavorisés », des stades de foot et de basket, des gymnases, des piscines et des médiathèques… « Equipements coûteux qui sont d’ailleurs les premiers à brûler à la moindre émeute, avant d’être aussitôt reconstruits. » En mieux, bien sûr… Et à des prix toujours plus élevés. Quand on aime on ne compte pas. Et justement, l’Etat français adore ses allogènes de banlieue. « En trente ans, les sommes mobilisées pour alimenter ce tonneau des Danaïdes sont pharaoniques. 50 milliards d’euros de 1989 à 2002, dit la Cour des comptes. A quoi s’ajoutent la loi Borloo (42,6 milliards d’investissement pour la période 2004-2012) et les 150 000 emplois d’avenir pour 2013 qui seront essentiellement localisés en banlieue. Une vraie machine sans compteur… »
Le « mal être », disent-ils
Des milliards jetés par les fenêtres pour des nèfles… Dans ces cités rénovées à grands frais pour leur donner à chaque fois plusd’humanité – maître-mot des rénovateurs de cités – « l’inhumanité n’a cessé d’y progresser ». Exemples parmi d’autres : en 2005, nous rappelle Eric Branca, un photographe, Claude Irvoas, était battu à mort, « parce qu’il osait photographier un panneau publicitaire situé dans un quartier sensible de Stains ». Si le quartier est « sensible » certains de ses occupants le sont beaucoup moins… « L’année suivante, à Marseille, ce fut le tour de Mama Galledou, l’étudiante franco-sénégalaise que des voyous – tous mineurs au moment des faits – transformèrent en torche vivante parce qu’elle avait le malheur de voyager dans un bus qu’ils avaient décidé d’incendier pour s’occuper les mains. »
Dans ces faits divers atroces, comme dans les émeutes récurrentes qui les précédèrent et les suivirent, les idéologues de gauche ne voient que « l’expression extrême d’un mal-être politique et social ». Sans jamais s’interroger : si ces gens-là, malgré les moyens colossaux mis en œuvre pour les aider, n’arrivent pas à « s’intégrer », c’est peut-être parce qu’ils sont ou se veulent « inassimilables » ? C’est un peu ce que suggère, sans bien sûr l’écrire, le dernier rapport de la Cour des comptes qui déplore que ces politiques de la ville terriblement dispendieuses n’atteignent jamais leurs objectifs. « C’est le moins qu’on puisse dire quand on sait que l’Hexagone détient le record mondial des nuits d’émeutes… »
Illusions, désillusions
Dans un article intitulé « Politique de la ville : trente années d’illusions », François Bousquet, lui, constate : « Puits sans fond pour les finances, cette politique de la ville est aussi le tombeau des illusions républicaines. » La liste qu’il dresse de toutes cette tuyauterie bizarre par laquelle transitent les milliards puisés dans la poche des contribuables français ressemble à un inventaire dadaïste : « les ZUS (zones urbaines sensibles), les ZRU (zone de redynamisation urbaine) et ZFU (zone franche urbaine) dont on ne sait si elles relèvent de la politique de la ville ou de l’ufologie ». A ces centaines « d’acronymes byzantins » – la Cour des comptes en dénombre 751 – s’ajoutent les « 2 493 quartiers ciblés par les contrats urbains de cohésion sociale (CUCS), dont plus des deux tiers ne sont pas classés en ZUS » mais ne sont pas moins gloutons, question budget, que le troupeau de borborygmes cités ci-dessus.
De quoi donner quelques aigreurs d’estomac aux contribuables, dont l’Etat racle les économies pour arroser ceux dont ils subissent quotidiennement les incivilités. Mais bien sûr, ce n’est pas la faute des inciviques, mais celle de « l’urbanisme criminogène ». C’est la même excuse avancée aux Etats-Unis par les sociologues de gauche pour expliquer que les Afro-américains, malgré la discrimination positive en vigueur, représentent 50 % des délinquants emprisonnés alors qu’ils ne sont que 13 % de la population américaine.
En France comme aux Etats-Unis la pauvreté n’explique pas tout. « En réalité, la pauvreté a bon dos. La Seine-Saint-Denis est le 15e département le plus riche de France, la Creuse le 96e. Mais dans la Creuse, on ne règle pas ses différends de voisinage à la kalachnikov. Selon le géographe Christophe Guilluy, auteur de l’indispensable Fractures françaises, 85 % des ménages pauvres n’habitent pas dans les quartiers sensibles », qu’irrigue en revanche le fameux business.
Dans ces quartiers se déversent anarchiquement, depuis des années, des flux migratoires continus, non maîtrisés et toujours grossissants, produisant « une insécurité structurelle ». Mais cela il ne faut surtout pas ni le dire ni l’écrire, au risque de fâcher les lobbies immigrationnistes. Des lobbies idéologiquement hyper-puissants, soutenus par la gauche, l’extrême gauche, les écolos, une partie de la droite euromondialiste, et 99 % des médias…
Abyssal
Selon le criminologue Xavier Rauffer, l’échec de la politique de la ville « est si abyssal qu’on peut avec raison comparer cette politique à la défunte agriculture soviétique. Tout y est : conception purement idéologique, échafaudage en usine à gaz, acharnement illusoire : là où le premier Gosplan a échoué, le second triomphera ». En quelque sorte l’immigration conçue comme un cheval de Troie dont se servent, et avec quel succès, les héritiers anti-occidentaux du marxisme-léninisme pour abattre notre civilisation. Un cheval de Troie toujours plus gigantesque, toujours plus perfectionné, toujours mieux aménagé, qu’à travers la politique de la ville les autochtones, ces idiots utiles, sont priés de financer sans barguigner.
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