Le voyage d'Angela Merkel à Athènes mardi est une signe de "respect" et
de "reconnaissance", selon le ministre allemand des Affaires étrangères,
Guido Westerwelle, l'opposition appelant la chancelière à clairement
montrer sa "solidarité" envers les Grecs.
La visite de la chancelière
est "un acte de reconnaissance pour le gouvernement grec qui est soumis
à une pression intense en raison de sa politique réformatrice", affirme
le ministre, dans un entretien à paraître dans l'édition de lundi du
quotidien populaire Bild.
Les Grecs ont mérité "l'équité et le respect", insiste M. Westerwelle.
Vendredi,
le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a annoncé
que la chancelière allemande Angela Merkel souhaitait "soutenir" le
Premier ministre grec Antonis Samaras dont elle salue "l'effort de
réforme", en se rendant mardi à Athènes pour la première fois depuis le
début de la crise financière.
Dans les rangs de l'opposition, le chef
du groupe des Verts au Parlement, Jürgen Trittin, demande à Mme Merkel
de clairement dire aux Grecs qu'ils peuvent "compter sur la solidarité
européenne sur le difficile chemin qu'il leur reste à accomplir", dans
un entretien au journal "Welt am Sonntag".
Côté social-démocrate, le
président du parlement européen, Martin Schulz (SPD), a également appelé
la chancelière à exprimer sa sollicitude à l'égard des Grecs.
Merkel
devrait "transmettre le message que nous les Allemands, sommes
solidaires" des Grecs, a-t-il déclaré dans l'édition à paraître lundi du
quotidien régional "Leipziger Volkszeitung".
Les Allemands doivent
montrer que c'est aussi dans leur propre intérêt d'aider la Grèce et ne
pas se comporter comme "un riche oncle qui sait tout mieux que tout le
monde", a-t-il estimé.
Le mot "solidarité" est aussi à la bouche du
chef du groupe FDP (libéraux membres de la coalition gouvernementale),
Rainer Brüderle, habituellement sur une ligne de fermeté vis-à-vis
d'Athènes.
Le voyage de Mme Merkel est "un signe clair de notre
solidarité à l'égard de la Grèce", a-t-il déclaré au journal Welt am
Sonntag.
lundi 8 octobre 2012
Merkel en Grèce, signe "de reconnaissance" et de "respect" selon Westerwelle
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