Les recettes générées par les radars routiers devraient atteindre
un nouveau record en 2012. Après 630 millions d'euros en 2011, ils
seraient en passe de rapporter jusqu'à 700 millions d'euros cette année,
selon une estimation de l'Agence nationale du traitement automatisé des
infractions publiée par Les Echos. "Pour soutenir les finances publiques, appuyez sur le
champignon". Ce slogan, qui déplairait fortement aux associations de
sécurité routière, tomberait pourtant sous le sens.
Après 630 millions d'euros en 2011, les radars routiers automatiques devraient en effet rapporter en 2012 un montant record, entre 675 et 700 millions d'euros,
révèle Les Echos qui a eu accès à une estimation de l'Agence nationale du traitement automatisé des infractions (Antai).
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Carte des radars en Europe |
Les radars ont déjà rapporté "324 millions d'euros entre le 1er
janvier et le 30 juin 2012, et en tenant compte de la corrélation du
trafic selon les saisons, l'année 2012 pourrait rapporter entre 675 et
700 millions d'euros", indique l'Antai, citée par le quotidien
économique. A l'origine de ce niveau record des recettes, l'augmentation
du nombre de radars mais surtout un certain "relâchement des
automobilistes" qui aurait entraîné "une légère augmentation de la
vitesse moyenne", explique un expert. Il évoque ainsi une augmentation
de "20 % en avis de contravention et excès de vitesse depuis le début de
l'année".
Autres explications avancées : les sanctions moins lourdes en cas de
petit dépassement de la vitesse limite et la verbalisation des
conducteurs étrangers. "Les Belges, qui pouvaient se faire flasher sans
être inquiétés, s'exposent depuis le 1er juillet aux mêmes amendes que
les Français et ont rejoint à ce titre les Luxembourgeois et les
Suisses", écrit le quotidien. Derniers points évoqués: l'extension du
parc -plus de 2.200 radars fixes à la fin de l'année contre moins de
1.500 en 2008- et la mise en place d'appareils contrôlant le
franchissement des feux rouges. Cette infraction grave expose les
automobilistes à un retrait de quatre points et à une amende de 135
euros. Installés pour la première fois en 2009,
on en dénombre actuellement 679, répartis sur l'ensemble du territoire.
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