jeudi 26 juillet 2012
Pas de miracle
Ceux qui croyaient au miracle devront se résigner. Arnaud Montebourg,
père fouettard de la famille Peugeot, ne s’est pas transformé en Père
Noël de l’automobile française. Son plan auto ne résoudra pas d’un coup
de baguette magique la grave crise du secteur.
Commençons par
saluer ce qui n’y figure pas : il n’y aura pas de nouvelle prime à la
casse, ce qui est une bonne chose. La précédente mesure de ce genre a
coûté très cher, avec deux effets pervers qui se sont révélés totalement
contre-productifs : elle a profité surtout aux petits modèles, très
massivement construits à l’étranger ; et comme elle a fait vendre
beaucoup de petites cylindrées, elle a incité les constructeurs français
à se pelotonner dans le bas et le moyen de gamme. Il est facile
d’accuser Peugeot d’avoir commis des erreurs stratégiques : voilà des
décennies que la politique gouvernementale pousse à l’erreur. Cette
prime à la casse n’était pas la première…
Favoriser l’innovation
et donner un coup de pouce aux véhicules électriques et hybrides est
plus malin que de distribuer indifféremment des bons d’achat aux
consommateurs. Il faut cependant être conscient que l’effet sera
marginal. La voiture électrique en est à ses tout débuts, ce n’est pas
avec elle que Renault et PSA retrouveront leurs volumes perdus. Surtout
si Renault s’emmêle les pédales, comme hier, en annonçant, puis en
démentant un retard dans la mise en circulation de Zoé, le fer de lance
de son offensive commerciale dans la voiture propre.
Le principal
mérite du plan est finalement d’explorer des pistes autres que le
sentier de la guerre emprunté la semaine dernière par le ministre du
Redressement productif contre Peugeot. Le dossier des 8000 suppressions
d’emplois chez PSA et de la fermeture de l’usine d’Aulnay n’est pas
clos, mais au moins Arnaud Montebourg met-il sur la table quelques
arguments autres que les invectives, les soupçons et les accusations
dont il a abreuvé PSA pendant une bonne semaine. Par la voix du ministre
du Travail, Michel Sapin, le gouvernement parle désormais d’«
accompagner les négociations » sur le plan social « pour ne laisser
aucun salarié au bord du chemin ». C’est flou à souhait, ça ne mange pas
de pain, et surtout, cela n’empêchera pas Peugeot de réaliser son plan
d’économies. Tant de vitupérations pour en arriver là…
NE NOUS TROMPONS PAS, LE RHÉTEUR DE BISTROT ( comme le nomme si bien Jean Cochet de "Présent"), LEURRE LES MEDIAS PENDANT QUE SES COMPAGNONS SOCIALISTES FONT LES POCHES DES FRANÇAIS.
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1 commentaires:
Dis moi l'amnésique tu n'as pas un boulot ? Non parce que pour écrire autant d'inepties tu dois avoir beaucoup de temps libre !!! Tu dois être, soit un petit fonctionnaire aigri, soit un chômeur qui se la coule douce aux frais de la république... Quoique avec un tel condensé de connerie, tu pourrais bien être un retraité qui n'a pas encore assumé pleinement son côté facho et qui vote FN au premier tour et UMP au second...
Bref, casse toi du web pauv con et va vivre parmi tes CONgénères sur la côte d'azur
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