samedi 5 mai 2012
Hâte
M. Copé est un homme pressé. Les impatiences de l’ambition sont assez
banales en politique, mais s’habillent en général d’un minimum de
discrétion : il est recommandé de tâter le pouls du moribond qu’on
espère remplacer, mais pas de lui donner l’extrême-onction ante mortem.
Il est donc piquant de voir M. Copé préparer en hâte la succession de
Nicolas Sarkozy : un jour il planifie les courants futurs de l’UMP, un
autre il répartit les postes avec ses amis, hier il organisait déjà le
choix du candidat de son camp pour 2017… Il a cependant pris le soin de
préciser, devant les protestations contre sa hâte funèbre, qu’il croyait
toujours à une victoire de son champion : « Jusqu’à la dernière minute,
il peut y avoir une surprise ». Votre enthousiasme, M. Copé, fait
plaisir à entendre, et l’on aimerait déjà être à dimanche soir pour
vérifier ce qu’il en resterait, au cas où…
ON N'EST JAMAIS MIEUX TRAHI QUE PAR LES SIENS.
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