Nicolas Sarkozy, le "président-candidat" a été mardi soir l’invité, en direct sur France 2 et jusqu’à 23h 50, de l’émission "Des paroles et des actes". Un temps fort: son duel avec Laurent Fabius.
Que l’on apprécie ou pas Nicolas Sarkozy, il est impossible à qui aura suivi mardi soir sa prestation de bout en bout de ne pas saluer son extraordinaire pugnacité et, bien souvent, sa forme de talent. Mal placé dans les sondages, présenté par beaucoup comme d’ores et déjà battu, lourd d’un bilan que la crise a aggravé et cible en même temps depuis 2007 -du Fouquet’s au yacht de Bolloré- d’attaques personnelles récurrentes d’une extraordinaire violence, le candidat Sarkozy -avec lequel tous les intervenants (ou presque) de France 2 semblaient avoir mardi soir une sorte de rapport quasi passionnel (négatif ou positif)- a « dégagé », comme on dit, une impression à la fois de vitalité et de combativité. Est-ce cela changera les données du combat électoral ? Ca, c’est un tout autre chose. On verra.
"Vous êtes un Tartuffe", lance Sarkozy à Fabius
Celui qui a fait les frais de cette pugnacité, C’est Laurent Fabius qui, après sa tiède prestation, aura vu s’éloigner (si elles existaient) ses chances d’accéder à Matignon si François Hollande est élu président de la République. Déstabilisé par le rappel (pourtant prévisible) de toutes les attaques qu’il avait lancées contre Hollande (qu’il surnommait « frais des bois ») avant de rallier son panache quand il a été décrété vainqueur des primaires PS, Fabius –aimablement qualifié de « Tartuffe »- a souvent boxé dans le vide et, comme on dit dans ce sport, n’a jamais trouvé la bonne distance. Il aura entendu Sarkozy dire de Hollande (en tentant, un peu laborieusement, de se faire l’avocat de ce dernier) que « c’est quelqu’un qui ne sait pas dire non, qui ne sait pas trancher, qui a tendance à toujours dire oui au dernier à qui il s’adresse et pour qui le monde extérieur n’existe pas ». « Si vous étiez réélu », a pourtant lancé par deux fois Fabius.
"Mon fils à la tête de l’Epad, oui, c’était une erreur"
Répétant qu’en 2016 « les comptes de la France seront en équilibre et que la France aura alors retrouvé la maitrise de son destin », Nicolas Sarkozy –parfois agressif avec les journalistes- a entendu l’un d’eux regretter, de façon surprenante, que la « magie de 2007 » (sic) ne soit pas cette année au rendez-vous. S’affichant « au centre », le « président-candidat » s’est scandalisé qu’on puisse parler à son propos de dérive extrême-droitière. Il a annoncé un impôt sur les bénéfices globaux des grands groupes du CAC 40. Il a confirmé un durcissement de sa politique d’immigration. Il a redit que les 35 heures avaient été, à ses yeux, « une catastrophe ». Il a confirmé » qu’il y aurait une réduction du nombre des députés, et que serait instillé dans le scrutin législatif une dose de proportionnelle (« pour 10 à 15% des futurs élus »). Il est revenu sur la soirée du Fouquet’s et sur les 3 jours passés ensuite sur le yacht de Bolloré en suggérant que l’éclatement de son couple (qui a débouché sur un divorce) expliquait sinon tout, en tout cas beaucoup, tant il souffrait à l’époque. Et quand il a voulu mettre son fils à la tête de l’Epad, oui, c’était une « erreur », il en convient. Enfin il confié que, s’il était élu, son premier déplacement, le soir même, serait pour Angela Merkel !
"Quand on m’insulte, j’aime pas bien ça…"
Nicolas Sarkozy –plus Sarkozy que jamais et décidé cette fois à défendre son bilan (spécialement sa réforme des retraites)- n’aura pas convaincu loin s’en faut, tout le monde. Mais peut-être reconquis une partie des siens en proclamant qu’il « enrageait » de voir son pays « corseté par tant d’immobilismes », et en laissant entendre que, s’il a parfois tant de difficultés, ce serait parce qu’il n’appartient pas « au monde des élites » » et n’en respecte donc pas leurs « codes ». Interrogé sur ses accès de... spontanéité violente au début de son quinquennat (« Casse toi, pauvre con », par exemple, au Salon de l’Agriculture), Nicolas Sarkozy a regretté sa réplique, laissé entendre qu’il n’avait pas encore, à l’époque, pris l’entière mesure de sa fonction mais, se reprenant, il a eu aussi ces mots, très significatifs : « Je vais vous dire. Quand on m’insulte, j’aime pas bien ça. Mais, c’est vrai, je n’aurais pas du faire cela… ».
Vivement qu'il n'y ait plus d'entrepreneur en France, plus de créateurs de richesse pour que l'on s'aperçoive enfin que l'argent ne pousse ni dans les champs, ni dans les ministères, mais que la richesse se créée avec de l'énergie, du talent, et surtout 95% de sueur, et aussi de la prise de risque. Entre temps, on sera passé à 10 millions de personnes avec un travail précaire. Ras le bol de vivre dans un pays ou la réussite est systémariquement mise sur le dos de la chance et pas du travail.
IL N'Y A QU'EN FRANCE OÙ L'ON PEUT SE PERMETTRE DE TELLES BÊTISES LA FRANCE AUX FRANÇAIS.
JUSTICE
Jean-Marc Ayrault - Député socialiste, Maire de Nantes, président de la communauté urbaine de Nantes Métropole, condamné le 19 décembre 1997 à 6 mois de prison avec sursis et 30 000 francs d'amende, pour "délit de favoritisme dans l'attribution d'un marché public".
Arnaud Montebourg - Ministre du Redressement Productif, président du Conseil Général de Saône-et-Loire, condamné le 23 mai 2012 par le tribunal de grande instance de Paris à 1 euro de dommages et intérêts à verser à chacun des cinq demandeurs et 3000 euros au titre des frais de justice pour "injure publique". Il a fait appel de ce jugement.
QUELQUES VÉRITÉS
Il n'y a pas lieu de désespérer parce que comme l'a dit Margaret Thatcher :"Le socialisme ne dure que jusqu'à ce que se termine l'argent des autres"
INAPTOCRATIE : un système de gouvernement où les moins capables de gouvernersont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de lasociété les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sontrécompensés par des biens et des services qui ont été payés par laconfiscation de la richesse et du travail d'un nombre de producteurs endiminution continuelle.
A l'école primaire des socialistes, on apprend les 4 opérations :
- L'addition des impôts - La soustraction des revenus - La multiplication des fonctionnaires et des immigrés - La division du travail.
Aux élections prochaines, votez pour Ali Baba. Au moins vous serez sûrs de n'avoir que 40 voleurs. JEAN D'ORMESSON
COMPTE À REBOURS
AVANT DE LE FOUTRE À LA PORTE, ÇA FAIT DÉJÀ TROP LONGTEMPS QU'IL FAIT DES DÉGATS....CASSE TOI PAUV'CON !!!!!
« Le gouvernement a un bras long et un bras court ; le long sert à prendre et arrive partout, le bras court sert à donner, mais il arrive seulement à ceux qui sont tout près. »
Ignazio Silone
Les socialistes aiment tellement les pauvres qu’ils en fabriquent
C’est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j’ai besoin de les dire. — Ségolène Royal
J’étais partisan du non, mais face à la montée du non, je vote oui — Manuel Valls
«Le “canard boiteux” n'est pas à Florange, mais à Matignon! Il n'y a ni cap, ni vision.»RACHIDA DATI
La droite et la gauche, ce n’est pas la même chose — Pierre Mauroy
Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par l’homme. Le syndicalisme, c’est le contraire — Henri Jeanson
Même quand je ne dis rien, cela fait du bruit — Ségolène Royal
Stéphane Hessel à propos de Hollande:
"On n'en fera pas un Roosevelt !"
Le plus souvent, la liberté d’expression est mal comprise : chacun la revendique pour soi et pour ses amis, c’est-à-dire pour ceux dont on partage les opinions. Il s’agit de la liberté d’expression facile, qui donne lieu à un rituel de célébration inlassablement renouvelé. Mais la défense de la liberté d’expression au sens fort est plus rare. Elle devient en effet plus difficile à pratiquer dès qu’il s’agit d’exiger cette liberté pour ceux qui sont attachés à des idées très différentes, voire totalement opposées à celles que l’on chérit soi-même. C’est alors que la liberté d’expression prend toute sa signification politique : elle devient un combat pour autrui. Pour que « l’autre » puisse professer des opinions auxquelles je suis hostile. Robert Redeker
Etre homme politique, c’est être capable de dire à l’avance ce qui va arriver demain, la semaine prochaine, le mois prochain et l’année prochaine. Et d’être capable, après, d’expliquer pourquoi rien de tout cela ne s’est produit. — Winston Churchill
Quand un politicien se touche le visage il dit la vérité, quand il se gratte l’oreille il dit la vérité, quand il lève le pouce il dit la vérité ; c’est quand il remue les lèvres qu’il ment. — Baptiste Foisy
FRANCE SOCIALISTE
CONTRE LA PENSÉE UNIQUE SOCIALISTE
Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens. Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre mes valeurs. Rien ne pourra me le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs. Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement ne l'est en rien [...], ou le non cumul des mandats, trahi par son comportement à l'égard de Nicolas Sarkozy et ses gestes ou ses discours équivoques au sein même de l’Élysée, (quelle inélégance à l'égard des 48,7 % de Français), trahi par sa déontologie mesquine et ses états d'âmes moralisateurs, quand on sait que la gauche aime se parer de vertu mais est rarement probe, trahi par cet imposteur de la république, ce petit président, cet énarque élitiste qui veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis, trahi parce qu'il brosse tout le temps dans le sens du poil, mais d'économie jamais il ne parle, trahi parce qu'il a su retourner l'opinion en sa faveur grâce à la complicité des journalistes qui ont relayé l'antisarkozysme primaire à longueur d'éditos oiseux [...].Tout cela ressemble à de la petite politique. Augurons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il soit battu dans 5 ans. Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de la France notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.
PHILIPPE BOUVARD
LA VÉRITABLE "EXCEPTION FRANÇAISE": CE SONT LES MÊMES CITOYENS QUI DÉPLORENT QU'UN GOUVERNEMENT N'AIT PAS CONCRÉTISÉ DAVANTAGE DE PROJETS ET QUI, À LA PREMIÈRE VELLÉITÉ DE RÉFORME, DESCENDENT DANS LA RUE
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