lundi 5 mars 2012
Poètes
« La popularité ? C’est la gloire en gros sous ». Il fallait un poète, et un poète populaire, pour énoncer cela… Il se nomme Victor Hugo. Il nous serait bien utile dans cette campagne, morne plaine, le père Hugo. Il aurait su, en ce lundi où nous célébrons le Printemps des poètes, faire chanter et danser un peu la présidentielle. Lui donner du rythme, de l’ampleur et de la rime, en un mot : du verbe ! Car le pire n’est pas que nos candidats s’injurient, il est qu’ils le fassent avec des mots si pauvres… Engueulez-vous, mais avec style, panache et lyrisme. De l’émotion, que diable ! Osez l’alexandrin ou, pour les plus rebelles, pratiquez le vers libre — ni strophe, ni mètre. Mais de grâce, Mesdames et Messieurs les candidats, ne nous ennuyez pas… Allez, concluons avec le père Hugo. Un dernier vers, pour la route : ceux qui vivent sont ceux qui luttent.
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